On se retrouve pour le Chapitre 8 de the Heroes of the Death. Un chapitre haut en action, celui du combat de boss! Sans plus attendre, le voici:
Chapitre 8
Tous les
joueurs retinrent leur souffle quand ils aperçurent l’immense boss au centre de
la salle. C’était bel et bien un lézard gigantesque aux écailles vertes. Il
était paré d’une armure de samouraï noire et grise et tenait dans sa main un
long sabre argenté. Ses yeux brillaient d’un rouge menaçant et il paraissait
aux aguets.
La seule
personne du groupe qui faisait partie de la classe Fantôme, était un jeune
homme nommé Azenet aux yeux et aux cheveux marron. Il était d’un genre plutôt
pensif et utilisait très bien les pouvoirs de sa classe. Il rendit donc son
corps invisible et perdit toute consistance, puis se faufila dans la salle. Il
s’approcha doucement du boss. Ensuite, il s’envola à la hauteur de son visage
et se posa sur sa tête. D’un coup, il fit réapparaitre son corps et put prendre
son épée. Il la dégaina et l’enfonça dans la nuque du monstre. Celui-ci hurla
de douleur et tenta d’attraper Azenet, mais le jeune homme était plus rapide et
se rendit à nouveau invisible pour s’envoler loin de la bête. À ce moment-là,
Elarcis fit apparaitre des dizaines d’illusions de lui-même. Il courut dans la
salle, sa lame à la main. Le monstre, ne sachant pas lequel attaquer, frappa au
hasard. Il fit disparaitre quelques illusions, mais le véritable Elarcis
atteignit le lézard et lui enfonça son épée dans la jambe en faisant tomber
l’armure qui la protégeait. Le boss cria de nouveau et attaqua son assaillant.
L’homme-poulpe, grâce aux pouvoirs de sa classe, se téléporta loin de l’ennemi.
Les autres joueurs s’avancèrent vers le boss. Léozangdar fit apparaitre un
immense boomerang aiguisé en forme de lune et le lança sur le lézard. L’arme
contourna le monstre et trancha le pantalon de fer qui protégeait le haut de
ses jambes par derrière. Aypierre et son ami au visage vert, du nom de Theak,
s’élancèrent et rouèrent de coups l’endroit découvert du corps de l’ennemi. Celui-ci
était de plus en plus blessé et tentait de se défendre en bougeant furieusement
son sabre. Soudain, il atteignit Theak et ouvrit une grande plaie sur sa
poitrine. Le jeune garçon recula rapidement, le sang coulant en abondance le
long de sa blessure. Siphano, voyant le Chevalier s’écrouler peu à peu,
s’élança vers lui et lui tendit une potion de soin qu’il avait acheté au
marché. Le joueur voulut refuser mais le Guerrier lui fit avaler de force. La
plaie se referma très rapidement et Theak repartit au combat en remerciant
Siph.
Soudain le
boss s’énerva. Siphano s’attendait à cette réaction. C’était maintenant à lui
de jouer. Il courut vers le monstre alors que celui-ci lançait son sabre au
loin. Le guerrier sauta à la hauteur du monstre et leva son épée pour frapper.
Mais il écarquilla les yeux quand dans la main de l’ennemi n’apparut pas une
hache, comme prévu, mais un katana. Siphano sut qu’il ne pourrait esquiver une
attaque avec cette arme.
« C’était
un piège. Je le savais. »
Le lézard
lui envoya un coup qui lui trancha la poitrine et le fit voltiger dans la
salle. Il retomba brutalement sur sol, hurlant de douleur. Le boss s’approcha
rapidement du jeune homme. Il leva son katana et voulut achever le Guerrier.
Mais alors que la lame allait s’enfoncer dans son corps, une voix féminine
s’éleva :
« Ignis
clypeo ! »
Un mur de
feu s’éleva soudain entre Siphano et le boss. L’épée menaçante se cogna contre
la protection flamboyante. Le monstre, enragé, se déchaina contre le bouclier
géant. Pendant ce temps, la jeune fille qui avait lancé le sort s’approcha du
Guerrier. Il la vit entre ses yeux plissés s’assoir à ses côtés. Elle était
fine et belle. Ses longs cheveux blonds vénitiens tombaient en cascade sur ses
épaules et ses yeux de jade brillaient. Elle tissait un sort de soin et
murmurait :
« Cura…
Salvum… Sanitas…»
Le corps de
Siph se régénérait petit à petit mais pas assez vite. Il dit d’une voix
faible :
« A… Arrête…
Tu dois te battre contre le boss… Il va… Il va casser la barrière... »
Elle tourna
son regard vers lui et répondit :
« Je
dois te sauver. Léo s’occupera du monstre, son pouvoir est égal au mien.
Maintenant tais-toi, tu t’épuise inutilement. »
Il voulut
répliquer quelque chose, mais elle posa son index sur ses lèvres et continua de
marmonner des paroles magiques.
Pendant ce
temps, le lézard avait réussi à briser le mur de feu. Il s’avança d’un air
menaçant mais n’eut pas le temps de réagir qu’Ectalite et Frigiel se ruaient
vers lui. Le premier sauta jusqu’à la poitrine de l’ennemi et détruisit le
plastron d’un coup de hache. Le deuxième cribla de flèche le corps dénué de
protection. Le monstre poussa un horrible hurlement. Toutes les blessures que
lui infligeaient les joueurs commençaient à beaucoup l’affaiblir. Il leva son
katana et voulut massacrer le Barbare, mais celui-ci esquiva et recommença à
attaquer. Soudain, Chiara courut vers le lézard. Il ne restait plus beaucoup de
vie à l’ennemi. Il était prévu qu’elle porte le coup final avec Zelvac. Mais
alors qu’elle s’approchait du monstre, Frigiel changea immédiatement de cible
et lui tira une flèche dans la jambe. Elle tomba au sol en le regardant sans
comprendre. Ectalite arrêta à son tour d’attaquer le boss et se tourna vers
elle. Il leva sa hache et dit :
« C’est
le jeu, mon amie. J’ai besoin de l’expérience que donne ce combat… Adieu ! »
Quand il
voulut abattre son arme tranchante sur la jeune fille, Zelvac se dressa devant lui et lui envoya
un coup de poing magistral. Chiara se releva tant bien que mal et lui griffa la
poitrine. Frigiel voulut défendre son coéquipier mais le boss se jeta sur lui
et il dût esquiver pour ne pas finir coupé en rondelles. Elarcis, lui, était
libre. Il rua sur les deux Loups-Garous en faisant siffler son épée dans l’air.
Ectalite le rejoignit malgré ses blessures et combattit à ses côtés. Léozangdar
qui avait suivi toute la scène soupira en disant :
« Il
faut tout faire soi-même ici ! On le finit, Brioche ? »
Le bonhomme
de pain d’épices acquiesça et ils s’élancèrent tous deux vers le lézard. Léo
éloigna Frigiel d’un coup de boomerang coupant et Brioche trancha la poitrine
du boss. Le Mage attaqua à son tour en faisant apparaitre des étoiles d’argent
qui se plantèrent dans le corps de l’ennemi. Puis, les deux amis se
concertèrent du regard et sautèrent en même temps sur le monstre, chacun
enfonçant sa lame dans celui-ci. L’immense lézard poussa un cri d’agonie, puis
s’écroula au sol. Sa masse disparut dans une myriade de particules vertes. Ectalite,
Frigiel et Elarcis se tournèrent vers l’endroit où venait de se terminer le
combat principal et le Barbare cria de rage :
« Tu as finit le combat ! Tu as pris
ma place ! Toute mon expérience !
-
C’est faux ! répondit Chiara, cette
expérience me revenait à la base. TU as failli me tuer, espèce de
traitre !
-
Et puis vous avez chacun eu un peu de niveaux,
dit Brioche, Nous en avons simplement eu plus que vous. Le principal est que
personne ne soit mort, n’est-ce pas ? »
La plupart
des joueurs hochèrent la tête. Mais quelqu’un dit, des larmes dans la voix :
« Nous
n’avons pas tous survécu. Mon ami est mort… le boss a envoyé son sabre sur
lui. »
Tout le
monde se tourna vers la personne qui venait d’annoncer cela. C’était un jeune
homme brun qui pleurait, la tête entre les mains. À ses côtés se trouvait une
grande flaque de sang. Il continua :
« Son
cadavre a éclaté de la même façon que celui du boss. Vous trouvez cela normal
de mourir comme n’importe quel ennemi ?! »
Un silence
accueilli cette exclamation. Aypierre s’approcha doucement du jeune garçon et
posa une main sur son épaule. Il dit d’une voix calme :
« Non,
ce n’est pas normal. Ici, rien n’est normal. C’est pour cela que nous devons
survivre. Pour montrer au maître du jeu qu’il a tort. Ton ami aura un
enterrement digne du combattant qu’il était. Maintenant sèche tes larmes et
relève toi. Calme-toi, mon ami. »
Le joueur
posa son regard triste dans celui du Chevalier et se releva en lui tenant
fermement la main. Tout le monde ne dit mot et ils sortirent tous ensemble de
la salle. Même Ectalite respecta le silence du décès. Peu de gens connaissaient
celui qui venait de mourir, mais chacun était touché par cette perte. C’était
la première mort. Et beaucoup d’autres allaient sûrement suivre…
Et voilà, la première mort est enfin arrivée! Je pense qu'il était temps :P.
J'espère que ce chapitre vous a plu. N'hésitez pas a mettre un commentaire pour me dire ce que vous en pensez!
Sur ce, je vous dit bye bye et à la prochaine!
Magnificoos! :D
RépondreSupprimerJ'adore ta façon d'écrire, j'attends la suite avec impatience :)
RépondreSupprimerMerci beaucoup! ^^
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
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