mercredi 26 mars 2014

The Heroes of the Death: Chapitre 8

Hello tout le monde!
On se retrouve pour le Chapitre 8 de the Heroes of the Death. Un chapitre haut en action, celui du combat de boss! Sans plus attendre, le voici: 
Chapitre 8

Tous les joueurs retinrent leur souffle quand ils aperçurent l’immense boss au centre de la salle. C’était bel et bien un lézard gigantesque aux écailles vertes. Il était paré d’une armure de samouraï noire et grise et tenait dans sa main un long sabre argenté. Ses yeux brillaient d’un rouge menaçant et il paraissait aux aguets.
La seule personne du groupe qui faisait partie de la classe Fantôme, était un jeune homme nommé Azenet aux yeux et aux cheveux marron. Il était d’un genre plutôt pensif et utilisait très bien les pouvoirs de sa classe. Il rendit donc son corps invisible et perdit toute consistance, puis se faufila dans la salle. Il s’approcha doucement du boss. Ensuite, il s’envola à la hauteur de son visage et se posa sur sa tête. D’un coup, il fit réapparaitre son corps et put prendre son épée. Il la dégaina et l’enfonça dans la nuque du monstre. Celui-ci hurla de douleur et tenta d’attraper Azenet, mais le jeune homme était plus rapide et se rendit à nouveau invisible pour s’envoler loin de la bête. À ce moment-là, Elarcis fit apparaitre des dizaines d’illusions de lui-même. Il courut dans la salle, sa lame à la main. Le monstre, ne sachant pas lequel attaquer, frappa au hasard. Il fit disparaitre quelques illusions, mais le véritable Elarcis atteignit le lézard et lui enfonça son épée dans la jambe en faisant tomber l’armure qui la protégeait. Le boss cria de nouveau et attaqua son assaillant. L’homme-poulpe, grâce aux pouvoirs de sa classe, se téléporta loin de l’ennemi. Les autres joueurs s’avancèrent vers le boss. Léozangdar fit apparaitre un immense boomerang aiguisé en forme de lune et le lança sur le lézard. L’arme contourna le monstre et trancha le pantalon de fer qui protégeait le haut de ses jambes par derrière. Aypierre et son ami au visage vert, du nom de Theak, s’élancèrent et rouèrent de coups l’endroit découvert du corps de l’ennemi. Celui-ci était de plus en plus blessé et tentait de se défendre en bougeant furieusement son sabre. Soudain, il atteignit Theak et ouvrit une grande plaie sur sa poitrine. Le jeune garçon recula rapidement, le sang coulant en abondance le long de sa blessure. Siphano, voyant le Chevalier s’écrouler peu à peu, s’élança vers lui et lui tendit une potion de soin qu’il avait acheté au marché. Le joueur voulut refuser mais le Guerrier lui fit avaler de force. La plaie se referma très rapidement et Theak repartit au combat en remerciant Siph.
Soudain le boss s’énerva. Siphano s’attendait à cette réaction. C’était maintenant à lui de jouer. Il courut vers le monstre alors que celui-ci lançait son sabre au loin. Le guerrier sauta à la hauteur du monstre et leva son épée pour frapper. Mais il écarquilla les yeux quand dans la main de l’ennemi n’apparut pas une hache, comme prévu, mais un katana. Siphano sut qu’il ne pourrait esquiver une attaque avec cette arme.
« C’était un piège. Je le savais. »
Le lézard lui envoya un coup qui lui trancha la poitrine et le fit voltiger dans la salle. Il retomba brutalement sur sol, hurlant de douleur. Le boss s’approcha rapidement du jeune homme. Il leva son katana et voulut achever le Guerrier. Mais alors que la lame allait s’enfoncer dans son corps, une voix féminine s’éleva :
« Ignis clypeo ! »
Un mur de feu s’éleva soudain entre Siphano et le boss. L’épée menaçante se cogna contre la protection flamboyante. Le monstre, enragé, se déchaina contre le bouclier géant. Pendant ce temps, la jeune fille qui avait lancé le sort s’approcha du Guerrier. Il la vit entre ses yeux plissés s’assoir à ses côtés. Elle était fine et belle. Ses longs cheveux blonds vénitiens tombaient en cascade sur ses épaules et ses yeux de jade brillaient. Elle tissait un sort de soin et murmurait :
« Cura… Salvum… Sanitas…»
Le corps de Siph se régénérait petit à petit mais pas assez vite. Il dit d’une voix faible :
« A… Arrête… Tu dois te battre contre le boss… Il va… Il va casser la barrière... »
Elle tourna son regard vers lui et répondit :
« Je dois te sauver. Léo s’occupera du monstre, son pouvoir est égal au mien. Maintenant tais-toi, tu t’épuise inutilement. »
Il voulut répliquer quelque chose, mais elle posa son index sur ses lèvres et continua de marmonner des paroles magiques.
Pendant ce temps, le lézard avait réussi à briser le mur de feu. Il s’avança d’un air menaçant mais n’eut pas le temps de réagir qu’Ectalite et Frigiel se ruaient vers lui. Le premier sauta jusqu’à la poitrine de l’ennemi et détruisit le plastron d’un coup de hache. Le deuxième cribla de flèche le corps dénué de protection. Le monstre poussa un horrible hurlement. Toutes les blessures que lui infligeaient les joueurs commençaient à beaucoup l’affaiblir. Il leva son katana et voulut massacrer le Barbare, mais celui-ci esquiva et recommença à attaquer. Soudain, Chiara courut vers le lézard. Il ne restait plus beaucoup de vie à l’ennemi. Il était prévu qu’elle porte le coup final avec Zelvac. Mais alors qu’elle s’approchait du monstre, Frigiel changea immédiatement de cible et lui tira une flèche dans la jambe. Elle tomba au sol en le regardant sans comprendre. Ectalite arrêta à son tour d’attaquer le boss et se tourna vers elle. Il leva sa hache et dit :
« C’est le jeu, mon amie. J’ai besoin de l’expérience que donne ce combat… Adieu ! »
Quand il voulut abattre son arme tranchante sur la jeune fille, Zelvac se dressa devant lui et lui envoya un coup de poing magistral. Chiara se releva tant bien que mal et lui griffa la poitrine. Frigiel voulut défendre son coéquipier mais le boss se jeta sur lui et il dût esquiver pour ne pas finir coupé en rondelles. Elarcis, lui, était libre. Il rua sur les deux Loups-Garous en faisant siffler son épée dans l’air. Ectalite le rejoignit malgré ses blessures et combattit à ses côtés. Léozangdar qui avait suivi toute la scène soupira en disant :
« Il faut tout faire soi-même ici ! On le finit, Brioche ? »
Le bonhomme de pain d’épices acquiesça et ils s’élancèrent tous deux vers le lézard. Léo éloigna Frigiel d’un coup de boomerang coupant et Brioche trancha la poitrine du boss. Le Mage attaqua à son tour en faisant apparaitre des étoiles d’argent qui se plantèrent dans le corps de l’ennemi. Puis, les deux amis se concertèrent du regard et sautèrent en même temps sur le monstre, chacun enfonçant sa lame dans celui-ci. L’immense lézard poussa un cri d’agonie, puis s’écroula au sol. Sa masse disparut dans une myriade de particules vertes. Ectalite, Frigiel et Elarcis se tournèrent vers l’endroit où venait de se terminer le combat principal et le Barbare cria de rage :
 « Tu as finit le combat ! Tu as pris ma place ! Toute mon expérience !
-        C’est faux ! répondit Chiara, cette expérience me revenait à la base. TU as failli me tuer, espèce de traitre !
-        Et puis vous avez chacun eu un peu de niveaux, dit Brioche, Nous en avons simplement eu plus que vous. Le principal est que personne ne soit mort, n’est-ce pas ? »
La plupart des joueurs hochèrent la tête. Mais quelqu’un dit, des larmes dans la voix :
« Nous n’avons pas tous survécu. Mon ami est mort… le boss a envoyé son sabre sur lui. »
Tout le monde se tourna vers la personne qui venait d’annoncer cela. C’était un jeune homme brun qui pleurait, la tête entre les mains. À ses côtés se trouvait une grande flaque de sang. Il continua :
« Son cadavre a éclaté de la même façon que celui du boss. Vous trouvez cela normal de mourir comme n’importe quel ennemi ?! »
Un silence accueilli cette exclamation. Aypierre s’approcha doucement du jeune garçon et posa une main sur son épaule. Il dit d’une voix calme :
« Non, ce n’est pas normal. Ici, rien n’est normal. C’est pour cela que nous devons survivre. Pour montrer au maître du jeu qu’il a tort. Ton ami aura un enterrement digne du combattant qu’il était. Maintenant sèche tes larmes et relève toi. Calme-toi, mon ami. »
Le joueur posa son regard triste dans celui du Chevalier et se releva en lui tenant fermement la main. Tout le monde ne dit mot et ils sortirent tous ensemble de la salle. Même Ectalite respecta le silence du décès. Peu de gens connaissaient celui qui venait de mourir, mais chacun était touché par cette perte. C’était la première mort. Et beaucoup d’autres allaient sûrement suivre…

Et voilà, la première mort est enfin arrivée! Je pense qu'il était temps :P.
J'espère que ce chapitre vous a plu. N'hésitez pas a mettre un commentaire pour me dire ce que vous en pensez!
Sur ce, je vous dit bye bye et à la prochaine! 


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