On se retrouve aujourd'hui pour la suite de The Heroes of the Death! Je vais essayer, à partir de maintenant, de faire une illustration pour chaque chapitre. J'espère que le Chapitre d'aujourd'hui vous plaira!
Bonne lecture!
Chapitre 35
Chiara réagit immédiatement, attrapant son ami par le col et le tirant violemment vers le sol. Zelvac voulut se relever pour réattaquer le Bombardier, mais la Loup-Garou ne lui en laissa pas le temps, lui envoyant une claque, comme elle punirait un enfant qui commet une bêtise. Elle s’écria :
« Idiot ! Ce n’est pas leur faute à eux non plus, mais à ce
Maitre du Jeu psychopathe ! En ce moment même, tu réagis comme il souhaite
que tu le fasses, Zelvac ! Tu lui obéis, telle une marionnette !
Comme tous les joueurs de The Heroes of the Death ! Sans nous en rendre
compte, nous obéissons à ce fou en tuant et en effaçant notre humanité. Nous
avons oublié qui était le véritable ennemi. C’est lui, le Maitre du Jeu, qu’il
faut abattre ! Regardez le combat que nous avons remporté en nous alliant !
Seule notre coopération a permis cette victoire. »
Les joueurs fixèrent Chiara silencieusement, Zelvac compris, qui
portait une main tremblante à sa joue rougie. La jeune femme avait bien changé
depuis le début du jeu. Les paroles de Zelvac, lors de sa dispute avec lui,
l’avaient remise en place et elle avait fini par comprendre, avec l’aide de ce
combat, la voie qu’elle devait suivre. Certes, elle n’avait pas perdu sa
méfiance et son mépris envers les autres joueurs, qui ne pensaient bien
évidemment pas tous comme elle, mais elle croyait en une possible alliance
entre eux. C’était Zeze qui lui avait donné cet espoir, la nourrissant de sa
joie et de son innocence. Maintenant qu’il s’énervait ainsi, touché directement
par la mort pour la première fois, c’était au tour de la jeune fille de le
remettre sur le droit chemin. Elle ne le laisserait pas s’enfoncer dans la
folie vengeresse sans rien faire.
Zelvac brisa enfin le silence, déclarant d’une voix hésitante :
« C-C’est aussi leur faute… I-Izzy… ne devait pas mourir. »
Il se mit à hoqueter, les larmes envahissant à nouveau ses joues.
Chiara se baissa, prenant son visage entre ses mains, et murmura :
« Oui, ce n’est pas juste qu’Izzy soit morte, mais tuer Arthur ou
Pierre ne le serait pas plus. Et puis, tu rendrais sa mort inutile si tu les assassinerais.
Elle s’est sacrifiée pour tous nous montrer l’exemple, pour nous montrer que
nous ne gagnerons que part la collaboration. »
Un nouveau grand silence s’installa, les autres joueurs méditant ses
paroles. Léozangdar prit la parole à son tour :
« Il est vrai que ce combat était impossible sans coopération, mais
c’est justement ce qui m’intrigue. La victoire n’aurait jamais pu être possible
sans posséder au moins deux Mages différents, une Barde, un Elfe, un épéiste,
un Bombardier et un Loup-Garou dans son équipe. A moins d’être un Métamorphe
aux innombrables transformations, ce combat est voué à l’échec si l’on est
seul. Cela me ferait donc penser que le Maitre du Jeu a préparé ce boss
spécialement pour nous. Mais cela voudrait-il dire qu’il souhaite notre
alliance ? Et que, en nous proposant la victoire, il ne veuille pas
immédiatement en finir avec nous ? Quel est son but, voudrait-il
simplement jouer encore un peu avec notre esprit ou a-t-il des plans plus
développés ? »
Les joueurs hochèrent la tête et le Chevalier continua :
« Mais alors, en nous alliant, nous lui obéirons une fois de plus.
Comment faire pour se débarrasser de ce rôle de marionnette ? Chacun de
nos mouvements parait attendu par cet homme. Nous n’arrivons pas à le
surprendre, ni à déroger à ses règles. C’est un véritable enfer, finit-il en soupirant. »
Personne ne paraissait avoir de réponses à ces questions, et ils ne
savaient plus quoi faire, aucun des choix ne leur parant correct. Bianca prit alors
la parole :
« La seule chose à quoi lui sert notre alliance, est qu’elle nous
rend faible quand nous perdons des proches. Mais si nous restons forts et que
nous ne changeons pas notre morale en fonction de ces morts, il n’y a aucun
désavantage à coopérer ! C’est l’un des plus grands dangers pour lui, que
nous nous rebellions ensemble !
-
Même si tu as en partie raison, rétorqua
Illyana, ta dernière phrase est fausse. Aucun danger ne le guette. Si nous
devenons trop menaçants pour sa vie, il lui suffira d’entrer une seule commande
pour que nous disparaissions tous. C’est pour cela que je veux bien que nous
nous allions pour avancer plus vite dans ce jeu, mais je ne vois pas l’intérêt
de rester en équipe à la fin. Si personne ne s’entre-tue au combat final et que
nous nous rebellons, il s’occupera lui-même de mettre fin à nos vie, de façon
plus ou moins fair-play. »
Siphano se racla la gorge et, en s’avançant, conclut :
« Alors,
comme le dit Illyana, nous n’avons qu’à nous allier jusqu’à la fin. Une fois le
boss final mort, nous verrons ce que nous ferons en fonction des circonstances.
Je ne pense pas que ce que nous avons vécu jusque-là suffise pour que nous nous
fassions tous confiance, mais nous pouvons tout de même travailler en équipe. Quelqu’un
s’oppose à cette proposition ? »
Aucun joueur
ne leva la main, tous voyant les avantages de cette association. Mais Brioche
demanda, interrompant le silence :
« C’est
bien beau tout ça, mais comment allons-nous faire pour avoir la porte vers
l’autre monde maintenant que Jahl’ir est mort ? »
« Pour
une fois, le biscuit n’a point tort, ajouta Seneca, ce serait agaçant de nous
être coincés d’une telle façon. Peut-être que le fameux Maitre dont vous
parliez avait prévu cela, et souhaitait vous entraver de cette
façon ? »
Ses
coéquipiers se figèrent, ils n’avaient pas pensé à cela. Comment allaient-ils
continuer le jeu, maintenant ? Ils n’avaient tout de même pas bloqué le
jeu entier à cause d’une simple dérogation aux règles du Roi ? Surtout que
le boss paraissait être prévu comme un élément obligatoire.
Les joueurs
décidèrent finalement de se diriger vers le Palais des Mers, où ils
trouveraient peut-être quelques indices.
Alors qu’ils
entraient enfin dans le magnifique château, une voix faible et hésitante, au
ton cristallin, s’éleva derrière eux, de l’entrée du Palais :
« E-Excusez-moi ?
Vous… pourriez m’accorder votre attention… un instant ? »
Tous les
joueurs se retournèrent, découvrant une petite sirène aux courts cheveux
pistache, qui ondulaient abondamment et cachaient légèrement ses grands yeux
opalins. Sa longue queue de poisson azurée était couverte de minuscules motifs
qui brillaient d’un éclat émeraude, et sa légère poitrine était soulignée par
un bikini de coraux bleu ciel. Le regard baissé et les mains cachées derrière
son dos, elle murmura d’une petite voix :
« J-Je
suis la… Princesse des Mers, Cordélia. Je suis venue me présenter à vous car…
car vous avez abattu le détenteur du trône. Je dois donc prendre sa place
dorénavant… mais un Prince des Mers doit aussi régner à mes côtés. Et… et je
dois l’élire… parmi les vainqueurs du combat contre le Roi… »
La jeune
fille, qui ne devait pas être beaucoup plus grande que Seneca, bougeait
nerveusement ses nageoires, relevant craintivement le regard pour mieux
observer les joueurs. Siphano s’approcha d’elle et, mettant un genou à terre
pour être à sa hauteur, il déclara :
« Je
m’étonne que vous veniez nous parler, après que nous ayons tué votre père.
-
Mon père ? demanda l’enfant intriguée,
pardonnez-moi, mais vous vous trompez. Jahl’ir… n’est pas mon père. C’est un
tyran qui régnait sur ce pays, maltraitant ses sujets et les obligeant à regarder
des spectacles horribles… Il aimait le sang et avait réussi à donner à la
plupart des habitants ce… goût pour le massacre. V-Vous… nous avez libérés.
C’est pour cette raison que… nous voulons offrir la couronne royale à… l’un
d’entre vous. Mais… Mais, je ne sais pas comment vous départager. Accepteriez-vous
de… m’accompagner jusqu’à la salle du trône, où se trouve ma conseillère ? »
Le jeune
homme lui sourit en hochant la tête, faisant signe à ses amis de le suivre. Ils
avaient peut-être trouvé la suite du jeu. Le petit groupe traversa donc les
nombreux et magnifiques couloirs du château, découvrant toujours de nouvelles
peintures ou gravures aux couleurs éclatantes et aux matériaux précieux. Chaque
pièce racontait une histoire sur le peuple marin, mêlant quêtes épiques et
tristes évènements à de beaux récits d’amour ou des fêtes joyeuses. La
Princesse des Mers passait devant sans relever le regard, ses mains s’agitant
toujours avec nervosité. Ses légers mouvements de nageoire étaient gracieux,
mais rapides, comme si elle essayait de fuir ceux qui la suivaient.
Ils
arrivèrent enfin à la salle du trône, qui n’avait pas perdu de sa superbe,
s’avançant vers une grande sirène aux traits sévères et au regard énigmatique.
Quand elle vit la petite fille arriver, la femme fit une révérence, puis
l’interrogea :
« Vous
avez trouvé les élus, Majesté ?
-
Les voilà, Naïda. Mais ils sont trop nombreux…
je ne sais pas qui choisir pour donner un bel avenir à mon peuple. Pourrais-tu
m’aider, comme tu l’as fait tant de fois ? »
La
conseillère opina, s’avançant vers les joueurs et les sondant de son regard
indéchiffrable. Elle demanda d’une voix forte et assurée, les toisant avec
froideur :
« Vous
sentez vous capable de diriger le Royaume en compagnie de la
Princesse ? »
Aypierre,
s’avançant, répondit :
« Nous
ne souhaitons pas diriger un royaume, nous sommes des voyageurs partis pour une
longue quête. Aucun d’entre nous ne peut donc accepter la tâche que vous nous
proposez.
-
Des… voyageurs ? demanda Cordélia, inquiète,
C’est embêtant, n’est-ce pas, Naïda ? Qu-Qu’allons nous faire pour
l’avenir du royaume maintenant ? Co-Comment puis-je régner sans l’aide
d’un Prince ?
-
Calmez-vous, Majesté. Ce n’est pas un problème,
je pourrais vous conseiller. Mais les gardes-sirènes ne sont plus sous notre
contrôle et j’ai peur de ne pas parvenir à vous protéger. Le peuple, encore aveuglé
par la magie de Jahl’ir, est furieux. S’il devait vous arriver malheur… »
La femme
poussa un soupir, passant une fine main dans ses cheveux grisâtres, et se figea
un instant, paraissant réfléchir. Un éclat passa dans ses yeux sombres et elle
releva la tête, attrapant les mains de la Princesse.
« Écoutez-moi
bien, Votre Altesse, le Royaume des Mers est bien trop dangereux pour vous ces
derniers temps. J’aimerais que vous suiviez ces voyageurs pour qu’ils vous
emmènent loin de ces terres malveillantes. Au lieu d’un Prince, choisissons un
Gardien. Qu’il vous protège et que vous l’aidiez dans sa quête jusqu’à ce que
le calme soit rétabli en cet endroit.
-
Être à nos côtés n’est pas beaucoup plus sûr,
rétorqua Illyana, Elle va prendre de nombreux risques en venant avec nous,
êtes-vous certaine de votre choix ? »
La femme
hocha la tête, résignée, puis désigna à Cordélia les combattants, lui faisant
signe de choisir celui qu’elle aimerait avoir à ses côtés. La fillette se
balança de droite à gauche, hésitante. Son regard passa sur tous les visages
des joueurs, étudiant leurs expressions et les classant rapidement.
Naïf. Trop gentil.
Pas assez sérieux. Innocente. Froide. Brusque. Déterminé. Téméraire.
La Princesse
des Mers soupira. Personne ne lui paraissait idéal à cette tâche. Tout à coup,
elle aperçut celui qui serait parfait. Celui qui pourrait la guider.
Courageux.
Prudent. Doué. Sérieux. Attentionné. Magnifique…
L’enfant
devint écarlate à cette pensée. Secouant la tête pour remettre ses idées au
clair, elle plongea à nouveau ses prunelles dans ces deux lacs aux eaux saphir,
brillant comme des étoiles. Un fin sourire apparut sur son visage et,
s’approchant du Guerrier surpris, elle déclara :
« J-Je…
vous choisis. Accepteriez-vous de devenir mon Gardien ? »
Siphano
resta bouche bée. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle le choisisse, lui. Qu’avait-il
de plus que les autres ? Par rapport à quel paramètre l’IA avait-il prit
la décision de s’associer à lui ?
Une autre
question le dérangeait. Allait-il pouvoir accomplir cette quête et parvenir à
protéger cette fillette en plus de Brioche et Bianca ? Il jeta un regard à
ses deux amis. Brioche se tenait collé à Illyana, la dévorant des yeux comme si
seule elle existait. Bianca, elle, tenait la main de Léozangdar serrée dans la
sienne. Le Guerrier sentit qu’il ne protégeait plus vraiment ces deux-là, même
s’il ne les abandonnerait jamais aux autres joueurs. Il tourna la tête vers
Cordélia qui le fixait de ses yeux suppliants, si faible et timide. Il ne
pouvait la laisser ainsi, même si elle n’était qu’un programme. Il comprenait
enfin ce qu’avaient ressenti Illyana ou Brioche en faisant connaissance avec
leurs compagnons IA. Ces êtres, même s’ils étaient irréels, réagissaient comme
des humains et vivaient la situation dans laquelle ils se trouvaient. Ils
possédaient des sentiments.
Saisissant
délicatement la frêle main de la petite sirène et s’accroupissant à ses côtés,
il dit d’une voix douce et assurée :
« Je
serais votre Gardien, Cordélia. Mon nom est Siphano. »
La Princesse
lâcha sa main et se serra contre lui, enfouissant son visage rond dans le cou
du Guerrier.
« M-Merci,
Siphano… »
Le visage de
la conseillère Naïda s’éclaira un bref instant d’un sourire, puis revenant à
son humeur fermée, elle ouvrit ses paumes, y faisant apparaitre deux couronnes
d’argent serties de pierreries bleues. Elle les plaça délicatement sur la tête des
deux élus qui s’étaient séparés, marmonnant des mots incompréhensibles. Soudain,
leurs tiares s’illuminèrent d’une aura bleuâtre qui enveloppa tout leur corps
et éclaira la salle d’une lumière mystique. Le temps parut s’arrêter, figeant
les autres joueurs.
« Vous
êtes liés par le Pouvoir des Mers, désormais, déclara Naïda, Où que tu ailles,
Gardien, la Princesse t’y suivra, quels que soient les obstacles. Tu seras
aussi protégé par le Pouvoir, qui te permettra, une unique fois, d’échapper à
une blessure mortelle. La Princesse, malgré son apparence enfantine, est très
puissante. Elle t’aidera dans ta quête. Mais en échange, tu devras veiller sur
elle et la sauver même si cela met en danger ta vie. Si tu romps ce pacte,
alors les Mers te tueront. Prends soin d’elle, Gardien. »
Puis, la
lueur bleutée disparut, rendant à la salle sa teinte habituelle. Les
coéquipiers du Guerrier secouèrent leur tête ou clignèrent des yeux, comme s’ils
étaient sortis d’un sommeil profond.
« Ils n’ont pas entendu les paroles de Naïda »
pensa Siphano.
Mais les
joueurs ne parurent pas se rendre compte de leur moment d’absence et Léozangdar
demanda à la conseillère :
« Est-ce
vraiment dangereux de rester au Palais ? Il nous faudrait au moins une
journée de repos pour nous remettre de tout cela. Certains d’entre nous ont
enchainé plusieurs combats et sont blessés et fatigués.
La sirène
aux yeux sombres poussa un soupir.
-
Je pense que je pourrais demander aux Mers de
protéger ces lieux des attaques jusqu’à demain soir. Ils accepteront, puisque
vous avez banni les ténèbres de ce Royaume. Vous pouvez utiliser les chambres qui
vous ont été attribuées auparavant et un diner vous sera servi ce soir. Si vous
manquez d’équipement, la salle des armes du château est à votre disposition,
elle contient aussi quelques potions de soin. Reposez-vous bien, je pense que
votre route sera encore longue. »
Elle se
détourna d’eux, s’éloignant lentement en faisant flotter ses cheveux aux
reflets d’argent derrière elle. Les joueurs se dispersèrent à leur tour, chacun
souhaitant oublier les évènements passés pendant quelques heures.
Chiara
releva son ami en le tenant toujours dans ses bras. Elle murmura à son oreille :
« Va
dormir un peu, Zeze. Ca va te remettre les idées en place. Mais surtout, ne
fais pas de bêtises.
-
Comment le pourrais-je ? demanda-t-il d’une
voix lasse, C’est une safe zone ici.
-
Tu leur en veux toujours ?
-
Pas vraiment… Je sais qu’ils ne sont pas coupables
de sa mort. Mais… Mais c’est tellement dur d’assumer cela, sans faire porter la
faute à personne. Je… pensais que m’attaquer à eux me soulagerait de ma peine.
Je souhaitais faire comme tout le monde dans ce jeu. Rendre quelqu’un coupable
et le tuer. C’est tellement plus simple. Mais je sais que jamais je n’en serais
capable. Même si tu ne m’avais pas arrêté, je n’aurais pas levé la main sur
Arthur. Je ne suis pas comme ça, tu le sais bien.
Son menton
se mit à trembler, les sanglots montant dans sa gorge.
-
J’ai voulu leur faire peur. J’ai voulu me
prouver que j’en étais capable. Que je savais tuer sans remords. Mais, non, je
suis faible. Et cette faiblesse me mènera à ma perte. Comme sont morts tous
ceux qui voulaient la paix avant moi, je périrais moi aussi. C’est évident.
-
Arrête de raconter des sottises ! s’exclama
la jeune femme, Tu n’es pas faible ! Ne pas être un assassin ou un égoïste
signifierait donc être faible ? Tu es fort, Zelvac. Cette force réside
dans ton honnêteté, dans ta bienveillance et ton innocence. Tu ne…
-
Tu te fiches de moi, Chiara ?! la
coupa-t-il, Ce ne sont pas ces qualités qui me feront survivre en ce monde. Il
faut s’adapter à cet environnement, mais je n’en aurais jamais la capacité. Et
tout ce qui ne s’adapte pas, disparait. C’est la dure loi de la nature. Je n’y échapperais
pas. »
Sans lui
laisser le temps de répondre, le jeune garçon sortit de la salle en courant,
des larmes s’échappant de ses yeux. La Loup-Garou voulut l’attraper et le
retenir, mais elle laissa retomber son bras le long de son corps en poussant un
soupir.
Quand est-ce
que tout cela se terminera enfin ?
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! Pour l'illustration de ce chapitre, voici un dessin de Cordélia, la Princesse des Mers:
J'espère que ce dessin vous plait! Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires!
On se retrouve bientôt pour la suite!
Besoux! <3

Bon, je n'en suis pas encore à là, mais c'est juste pour te dire que je suis ravie de ton retour ! La suite continue youpiii !
RépondreSupprimerZoé.
Je suis contente d'avoir de nouveaux lecteurs! Merci! ^^
SupprimerEn fait, je t'ai connu par le biais de Lucile (qui m'a dit être dans ton collège je crois si j'ai bien compris) et ton feuilleton est juste wonderful !
SupprimerJe suis un peu en retard pour te répondre, excuse-moi ^^.
SupprimerEncore merci pour tous ces compliments! Et oui, en effet, je suis dans la même classe que Lucile.
Oh oui, au fait !
SupprimerJe sais que ça fait déjà un bout de temps mais merci beaucouuuuuup pour les "Bezoux de la Geekette" sur la lettre de Lucile ! Ca m'a fait super plaisir! *w*
Un mois seulement ? T'est malade ? x)
RépondreSupprimerAlors là, tu m'épate... tu as réussi à oublier des mots à certains endroits... (et comme je veux que tu passe ton temps à les chrcher, je ne vais pas te dire où il en manque. Mouhahahaha !)
Ma logique des couples évolue en permanance... et tu me donne de quoi la travailler maintenant. Super ! (Tu ne l'aura qu'à la fin de mon commentaire)
Alors, je n'imaginais pas ça comme ça... Chiara ? Elle peur fait confiance ? Elle peur propose de s'allier ? Décidément, tu est vraiment malade. Tu as fais que chiara est une personne super méchante et assez associable et là, tu nous la montre qui demande aux autres de s'allier... Ça va pas bien.
Après, je pensais que Seneca allait rester pour être le prince de la princesse (Logique ?) Mais nan. Et pourquoi Siphano ? Aypierre aurait mérité ce ''pouvoir'' pour ne pas mourir ! Siphano on s'en fou s'il meurt ! (Je sens que je vais avoir leclub des adorateurs de Siphano sur le dos...) Mais quelle tête de mule ce Zelvac ! Il a pas compris que ces qualitées que Chiara a dictées sont celles qui faut avoir si tu ne veux pas être la marionnette du maître du jeu...
Il est (presque) pire que moi. Je dis bien presque parce que pire tête de mule que moi, ça n'existe pas...
C'est parti pour la logique des couples !
Siphano a enfin une amoureuse ! Il va enfin pouvoir se débarrasser de se jalousie de Brioche (et de Bianca par la même occasion...)
Aypierre on en entends plus parler. Faut dire qu'un coeur brisé, ça ne se répare pas aussi vite que ça...
Chiara et Zelvac sont en pleine scène de ménage
Brioche est amoureux de'Illyana mias, malheuresement, ça n'ai pas l'air réciproque : ''Brioche se tenait collé à Illyana, la dévorant des yeux comme si seule elle existait.'' Que fait Illyana ?
Tu commence à m'en coller un coup sur les couples... j'ai pas grand chose de potable dans ce chapitre...
Vivement la suite !
Poutous <3
L'attente n'a même pas duré un mois! T'exagère! x)
RépondreSupprimerA part à "Il ne pouvait la laisser ainsi" où j'ai oublié le "pas", je ne vois pas d'autres mots manquants après la quatrième relecture. Tu pourrais me dire ce qui manque?
Pour Chiara, j'ai bien appuyé sur le fait qu'elle méprise toujours les autres joueurs. Elle demande cette alliance, car elle subira bien moins de pertes, et avancera bien plus vite dans le jeu. Il y a aussi la possibilité qu'elle s'en sorte sans avoir a tuer tout le monde, juste en écrasant le MDJ, qui l'attire. On voit bien qu'elle ne fait pas confiance aux autres dans la phrase "Certes, elle n’avait pas perdu sa méfiance et son mépris envers les autres joueurs".
Pour le paragraphe de la Princesse: Je n'ai pas crée Seneca pour m'en débarrasser deux chapitres après. Cordélia non plus. Sinon, je ne leur aurais pas accordé une facon de parler et un caractère à part.
Et, pourquoi Siphano? Parce qu'a la base, Siphano est mon personnage principal. C'est avec lui que démarre l'histoire. Je voulais remettre en avant ce personnage. Aypierre, lui, a deja eu son heure de gloire avec ses derniers combats et la mort de ses coéquipiers.
Ta logique de couples est pas mal! Tu m'as tuée avec la partie de Brioche et Illy! x)
Bref, merci d'avoir mit un commentaire ma Kikouchou!
Besoux! <3
Pourquoi t'est pas morte alors ? x)
RépondreSupprimerJ'ai la flemme de les rechercher...
Mais Chiara a l'air de leur faire un peu plus confiance comme même...
Bah, on ne sais jamais, Seneca est la princesse peuvent être juste des perso troisièmes...
Y'a plus vraiment de perso principal dans ton histoire là... x)
Ma logique des couples est toujours géniale !
De rien mon Ilonounette !