Aujourd'hui, je vous poste le Chapitre 19 de The Heroes of the Death. Et, grande nouvelle pour certains :P, il y aura ENFIN le point de vue d'Aypierre! Je vous laisse donc le découvrir:
Chapitre 19
Siphano gisait au sol, à demi-conscient. Il voyait devant ses paupières fermées sa barre de vie se vider peu à peu. Une multitude de questions lui tiraillaient l’esprit. Pourquoi Brioche l’avait-il trahi ? Quel était l’objet qu’il convoitait à tel point pour tuer ses amis ? Léozangdar et Bianca étaient en danger, eux aussi, comme il l’avait entendu dans la discussion d’Ectalite et Brioche. Mais autre chose le tracassait. Il s’était accroché aux détails de leurs paroles et ne comprenait pas pourquoi Bri’ parlait de lui au féminin. Était-il une fille ? Mais pourquoi se cacher derrière une apparence masculine ? Siphano voulait tant résoudre tous ces mystères. Mais il allait mourir, sans pouvoir protéger Léo et Bianca. Ses pensées s’attardèrent sur la jolie Mage. C’était une fille très belle, et puis tellement attentionnée et gentille. Il lui portait la même affection qu’a Brioche, voulant la protéger de tous ces malheurs. Il espérait que les Mages allaient pouvoir s’en sortir face au bonhomme de pain d’épices et sa nouvelle équipe.
Soudain des
bruits de voix brisèrent le cours de ses pensées. C’était Theak, Aypierre et
Azenet qui arrivaient. Eux aussi étaient à la recherche du boss depuis déjà un
jour. Aypierre déclara, agacé par les racines qui le faisaient trébucher sans
cesse :
« Je
déteste la jungle. C’est horrible, moi qui croyais pouvoir enfin échapper à un
biome comme celui-là dans un jeu vidéo, je suis déçu.
-
C’est sûr que c’est le meilleur endroit pour se
perdre, répondit Azenet, Enfin je trouve que les ennemis des environs sont très
diversifiés. Ils ont vraiment chacun des attaques originales et leur
intelligence artificielle est remarquable !
-
Oui, oui, mais on n’est pas ici pour
s’émerveiller de l’ingéniosité du jeu, rétorqua Theak, mais plutôt pour le
finir, et vite ! »
Tout à coup,
il s’arrêta et recula, horrifié. Il venait de voir le corps de Siphano, étendu
sur le sol. Le sang formait une flaque rouge autour de lui et il paraissait
dans un sale état.
« Il…
Il y a eu un combat par ici… Mais pourquoi son corps n’a-t-il pas
disparu ?
-
Il n’est sûrement pas encore mort, dit Azenet, Qu’allons-nous
faire ? On le tue ou on lui donne une potion de soin ?
-
Je ne pourrais pas le tuer, répondit Theak, ce
mec m’a sauvé la vie. Je ne peux pas lui rendre comme cela.
-
Oui, mais cela nous ferait un adversaire en
moins, rétorqua Pierre, Un adversaire de taille d’ailleurs, car Siphano est un
très bon Guerrier.
-
Aypierre, fais-le si tu veux, mais moi je ne le
tuerais pas. J’ai déjà tué dans ce jeu, et ce n’était pas du tout agréable.
Enlever la vie à celui qui m’a sauvé sera encore pire. »
Aypierre
hocha la tête et dégaina son épée, puis s’approcha du corps.
Siphano
entendait tout. C’était sa seule chance de vivre, mais le pauvre Guerrier ne
pouvait rien faire. Il aurait tant voulu leur expliquer la situation, sauver
ses amis. Mais il n’était même plus capable d’ouvrir les yeux. Il poussa donc,
avec ce qui lui restait de force, un pitoyable gémissement de détresse. Pierre
arrêta son geste quand il l’entendit. Il… Il les écoutait ? Le Chevalier sentit
soudainement tout son courage le quitter. Non, il ne pouvait tuer cet homme qui
n’avait même pas eu la chance de se défendre et qui était encore conscient. Il
demanda :
« Il
nous entends, n’est-ce pas ? »
Un autre
gémissement se fit entendre, encore plus faible que le premier. Aypierre
rengaina son épée, et prit une potion de soin. Il allait sauver Sipha, comme
celui-ci l’avait fait pour Theak. C’était le meilleur à faire. Le Chevalier fit
couler le liquide écarlate dans la bouche du blessé. Le Guerrier reprit peu à
peu des forces, puis ouvrit les yeux et découvrit les trois hommes qui le
regardaient. Il dit d’une voix encore hésitante :
« Merci…
Vous… Vous m’avez sauvé. Je… Je ne savais pas qu’il y avait encore des gens
comme cela dans ce jeu.
-
De rien, répondit Theak, il fallait que nous te
rendions ton geste. Maintenant raconte-nous ce qui t’es arrivé. »
Siphano se
releva, aidé d’Azenet, et expliqua rapidement ce qui c’était passé. Quand il
eut finit, Aypierre lui dit :
« Maintenant
tu veux aller là-bas pour affronter Ectalite, Frigiel et Brioche tout
seul ? Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
-
Tu as une autre option ? Il faut qu’au
moins j’essaye. Pour Bianca et Léo.
-
Ce n’est pas une raison pour foncer tête
baissée ! Tu n’y arriveras pas et tu n’auras pas d’autres chances !
-
Je n’ai pas le temps de réfléchir. Si ça se
trouve, Brioche les a déjà tués. Il faut que j’essaye ! »
Aypierre baissa
la tête, n’ayant plus d’arguments. Il savait que Siphano allait se faire tuer.
Pourtant, il avait une solution. Une solution qui les mettrait peut-être tous
en danger, mais cela en valait la peine. Il ne pouvait laisser mourir trois
personnes sans agir. Même si ces gens étaient à la base ses ennemis, il ne les
considérait pas de la sorte. Non, c’était simplement, comme lui, des gens
bloqués dans ce piège mortel qui ne savaient plus quoi faire pour se libérer. Il
posa sa main sur l’épaule de Siph qui voulait partir et lui déclara :
« Nous
pourrions t’accompagner. Nous aurons beaucoup plus de chances de vaincre ainsi.
Tu es d’accord ? »
Dans les yeux
bleus de Siphano brilla une lueur d’espoir et d’immense reconnaissance.
« Vrai…
Vraiment ? Pourquoi m’aidez-vous tant ? Cela ne vous apporte rien, au
contraire vous prenez un risque.
-
Siph, je ne peux laisser mourir comme cela
quelqu’un alors que j’ai la possibilité de l’aider. Enfin, tu es peut-être trop
jeune pour comprendre.
-
Siphano a quand même 20 ans, et tu n’es pas un
centenaire, Pierre ! Alors, la différence d’âge ce n’est pas une excuse, s’exclama
Theak. Bon, on y va ? J’ai bien envie d’un petit combat là ! »
Le grand
Chevalier lui répondit par un sourire amusé et le Guerrier hocha la tête. Puis
ils partirent tous ensemble aider les Mages.
***
Léozangdar
avait donc entendu un cri de guerre qui venait d’un chemin derrière lui. Sans
qu’Ectalite puisse réagir, Theak, Aypierre, Azenet et Siphano surgirent de
l’allée. Le Barbare se reprit immédiatement et voulu trancher la gorge du Mage.
La hache s’enfonça dans son cou et Léo cria de douleur et de peur. Siphano se
jeta sur Ecta et le fit reculer en l’attaquant. Celui-ci lâcha Léozangdar sans
pouvoir l’achever et se défendit contre le Guerrier. Pendant ce temps, Frigiel
tentait de cribler de flèches ses ennemis. Les deux Chevaliers se protégeaient
à l’aide de leurs boucliers et Azenet était devenu invisible. Brioche aussi se
battait et essayait d’attaquer le jeune homme à tête verte. Celui-ci para et
envoya un coup à son tour. Les deux combattants, souples et agiles, faisaient
danser leurs épées tranchantes et esquivaient avec grâce. Mais Brioche paraissait
moins compétent que son adversaire et rata l’une de ses attaques. Theak en
profita pour le blesser à la poitrine. Le bonhomme de pain d’épices retient un
cri de douleur et voulu lui envoyer un coup à son tour. Mais il n’avait pas
prévu qu’Azenet soit directement derrière lui. Le Fantôme apparut et enfonça
son épée dans son dos. Brioche hurla, incapable de contenir le mal qui emplit
son corps. Il tomba à genoux, n’arrivant pas à se relever à cause de sa grave
blessure.
De son côté,
Frigiel n’allait pas mieux. Aypierre arrivait à éviter certaines de ses flèches
et s’approchait très vite. Le Chevalier sauta soudain sur Fri’ qui n’eut pas le
temps d’encocher une nouvelle flèche et le cogna au ventre à l’aide son
bouclier de fer. Puis il enchaina avec son épée et roua de coups le corps de
l’Archer. Frifri cria de toutes ses forces, paniqué et incapable de se défendre
sous la violence de l’homme. Ectalite arrêta immédiatement son combat avec
Siphano et s’élança vers Frigiel. Seul lui comptait. S’il mourrait, la vie du
Barbare n’aurait plus de sens. Ecta trancha brutalement le dos d’Aypierre, qui
ne s’attendait pas à être attaqué. Puis il attrapa Frigiel et l’entraina en
courant dans la jungle épaisse. Siphano ne prit pas le temps de s’intéresser à
eux. Il lui fallait guérir à la fois Bianca, Léo et Pierre qui saignaient
abondamment. Il cria à Theak :
« Tu as
des potions ? »
Le Chevalier
se frotta les mains pour enlever le sang qui les poissait, puis sortit de son
inventaire les fameuses potions de soin. Il dit au Guerrier :
« On
s’est occupés de Brioche. Il n’est pas mort, mais très blessé, nous pourrons
donc l’interroger. Occupe-toi de Bianca, Aze soigne Léo, et moi
Aypierre. »
Chacun
s’attela à sa tâche. Bianca qui avait perdu beaucoup de sang était très pâle et
mit un certain temps à se réveiller. Quand elle ouvrit les yeux, elle découvrit
Siphano qui posait sur elle un regard inquiet. Elle le serra dans ses bras et
murmura :
« Je
croyais que tu étais mort. J’ai eu peur.
-
Moi aussi j’ai cru que je ne te reverrais
jamais. Le principal est que nous sommes tous à nouveau réunis… Enfin,
peut-être pas tous »
Il avait dit
le dernier mot en grimaçant. Bianca demanda immédiatement :
« Quoi ?
Léo est mort ? Brioche ?
-
Non, tout le monde va bien à part SuperBrioche. Ce
traitre a failli te tuer. Mais nous allons pouvoir l’interroger sur le motif de
ses actes. »
Bianca hocha
la tête, étonnée par ces révélations. Elle se rappelait que c’était lui qui
l’avait attaquée, mais elle croyait que son imagination lui avait joué des
tours. Elle n’y avait pas cru. Maintenant que Siphano, l’armure recouverte de
sang, lui annonçait cela, elle savait que c’était la vérité.
Quand elle
aperçut Aypierre qui arrivait derrière le Guerrier, elle recula, terrifiée. Il
déclara en s’asseyant aux côtés de la jeune Mage :
« Ne
t’inquiète pas, je ne te veux aucun mal. Nous avons fait équipe avec Siphano
pour battre Ecta, il te le dira lui-même.
-
Siphano, c’est vrai ?
-
Oui, lui et sa team m’ont sauvé la vie. Sans
eux, nous serons tous morts. J’ai une dette envers eux. Maintenant, tu peux te
relever ? Nous devons parler à Brioche. »
Les trois
joueurs se levèrent et rejoignirent les autres qui entouraient déjà le bonhomme
de pain d’épice. Le Guerrier s’avança vers lui et s’écria, énervé :
« Pourquoi
as-tu fait cela, Brioche ? Tu as un argument pour ta défense ?
-
Il me fallait un objet… Un… »
Tout à coup
quelqu’un le coupa en hurlant :
« Siphano,
Bianca, Léo ! Vous êtes tous en vie ! »
Tous les
regards se tournèrent vers la personne qui venait d’annoncer cela. Et quand ils
la virent, ils écarquillèrent tous les yeux. Devant eux se tenait… Un deuxième
SuperBrioche !
Ce chapitre vous a plu? Il est un peu plus long que les autres, mais possède aussi plus de contenu. Vous avez sûrement remarqué que ces derniers temps j'aime beaucoup ces suspences de fin (TheMissAddict m'as sûrement contaminée ^^).
Bye bye et à la prochaine!
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Je confirme, TheMissAddict t'as contaminée é_è . Mais bon,t'es pas encore à son niveau de sadisme,et ça me rassure ^^. Autant en profiter!
RépondreSupprimerContinue ;)
Lunarity
J'avais raison ! J'avais raison ! *danse* *chante* J'en était sure ! Bon j'ai comme même relu tout les chapitre pour être sure de ma théorie mais j'avais raison !
RépondreSupprimerNe me demandez pas pourquoi j'en suis si fière mais j'en suis extrêmement fière !!!!
Quand tu fait le point de vue de l'équipe d'Aypierre c'est toujours Aypierre qui gagne . Bon ça c'est normal .. Non je voulais dire quand tu fait le point de vue de l'équipe d'Aypierre c'est toujours un super chapitre ! ;p
Je me suis rappelée mes premiers commentaires et ma logique des couples et quand j'ai lu un moment j'ai été morte de rire pendant 5 minutes j'avais une invitée à côté de moi elle a du me prendre pour une folle ;)
Ce moment c'est celui, dans la première partie, où Siphano pense à Bianca et il y a écrit : " Il lui portait la même affection qu'a Brioche " xDD
Merci de m'aider dans ma logique des couples :p
Je sais que je ne parle pas beaucoup du combat mais ce n'est pas ca qui m'a le plus marqué ... Mais je vais essayer d'écrire comment je l'ai trouvé sans penser à Siphano .
Alors que dire que dire ... Tu nous remontre le côté sympa d'Ectalite et c'est bien . Aypierre des trop fort comme dans la vrai vie sauf pour ce qui est de se faire prendre par surprise ... (Dis la meuf trop fan ^^) Theak et Azenet sont toujours ensemble dans les combats ... Ça cache quelque chose ... ^^
Magnifique chapitre (comme d'hab') et je te dit à la prochaine :)
Oh il est immense ce commentaire ! ^^
SupprimerOh merci, merci pour ce pavé que j'ai adoré lire ! ^^
SupprimerLe coup de " Il lui portait la même affection qu'a Brioche " je n'y avais pas pensé, mais en effet cela peut laisser croire des choses. xD
Je pense que tu as ressentit que ma phrase " il y aura ENFIN le point de vue d'Aypierre" t'était un peu adressée ^^.
Le côté sympas d'Ectalite? Tu veux parler de l'amou... euh pardon, de l'amitié qu'il porte a Frigiel et qui le pousse à l'aider dès que celui-ci est sur le point de crever? :P
Et puis Azenet et Theak, c'est parce qu'ils ne sont pas assez forts comparés à Pierre quand ils se battent seuls (le pouvoir d'Aze est plus efficace avec une diversion, non?)
Bon encore une fois merci, parce que j'adore lire tes commentaires ^^ (Et que celui-ci est immense, j'aime les commentaires immenses :D)
Je commence à t’influencer ... Mouhahaha !
SupprimerMais tu n'a pas besoin de le cacher j'ai découvert le secret d'Ectalite ! (Et de Siph mais lui c'était il y a longtemps ;p) J'ai bien comprit que tu cédais facilement à mes caprices à moi d'en faire bon usage ^^