The Heroes of the Death: Chapitre 18

Bonjour à tous!
On se retrouve ce dimanche pour la suite de The Heroes of the Death. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de poster un chapitre vendredi. Le chapitre d'aujourd'hui n'est pas le plus long, mais il a beaucoup de contenu. Le voici:

Chapitre 18

Le soleil se levait au-dessus de la jungle aux milles chemins. Bianca s’étira et alla réveiller ses amis. Elle leur dit :

« Rien d’alarmant cette nuit. Et de votre côté ?

-        Il s’est rien passé aussi, répondit Brioche. Je ne sais simplement pas où se trouve Brittany…

-        Elle a sûrement disparu ou s’est enfuie, rétorqua Léo, N’oublie pas que c’est une créature du jeu avec une intelligence artificielle et pas un animal de compagnie. Enfin passons, on recommence à marcher directement ou on mange un peu avant ?

-        Mangeons notre petit-déjeuner, décida Siphano, Il nous faut de l’énergie pour la recherche de l’antre du boss. »

Cette fois-ci, ils se nourrirent de fruits divers. Alors que Siphano finissait une pomme rouge, Brioche posa une main sur son épaule et demanda, hésitant :

« Je… J’aimerais te parler, seul à seul, Siph. Tu… Tu viens ? »

Le Guerrier hocha la tête, surpris par l’air grave de Brioche. Qu’allait-il lui dire ? Siphano espérait que ce n’était rien de terrible. Il se leva et suivit le bonhomme de pain d’épices, s’éloignant beaucoup du campement. Quand ils furent assez loin, Sipha s’assit dans l’herbe verte et attendit que Brioche commence à parler. Celui-ci commença :

« Tu sais, j’ai réfléchi cette nuit. Je pense qu’il faut que tu saches quelque chose… »

SuperBrioche arrêta de parler, paraissant chercher ses mots. Siph l’encouragea :

« Tu peux tout me dire, Maribri. Qu’as-tu à m’annoncer ?

-        Je… »

Tout à coup, une flèche vola et se planta au-dessus de la tête de Siph. Le Guerrier se releva et chercha son attaquant des yeux. Ectalite sortit soudainement de derrière une fleur géante, accompagné de Frigiel. Siphano se plaça devant Brioche, de façon à le protéger de son corps.

« N’approchez surtout pas, s’écria-t-il.

-        Et pourquoi ? Tu crois vraiment que tu peux réussir à me tuer ? Voyons donc ce que tu vaux, minable guerrier. »

Le Barbare ne le laissa même pas le temps de répliquer et se jeta sur lui. Il leva sa hache et l’abattit sur Siph. Celui-ci para et attaqua. Il réussit facilement à repousser Ectalite en arrière. Trop facilement. Frigiel, qui pourtant avait son arc à la main, n’intervint même pas. Quelque chose clochait. Siphano recula et, toujours dos à Brioche, se prépara à une quelconque attaque. Mais au lieu de cela, Frigiel ricana en disant :

« Tu es vraiment nul. Tu ne regardes jamais au bon endroit. »

Le Guerrier chercha à comprendre le sens de cette phrase, quand tout à coup, il sentit une épée lui transpercer la poitrine. Il baissa les yeux et vit le bout d’une lame verte ensanglantée qui lui sortait du corps. Il comprit immédiatement. Siphano dit, désespéré :

« Brioche… Pourquoi ? »

Puis il s’écroula à terre, son sang coulant en abondance. Petit à petit, sa vue se brouilla alors qu’il sombrait dans l’inconscience. Brioche se baissa et enleva l’épée de son corps, puis il demanda froidement :

« Vous êtes contents maintenant ?

-        Ce n’est pas fini. Reste les deux Mages, dont l’insolent qui avait osé me ridiculiser devant toute une foule. Alors continue à suivre le plan et je te donnerais l’objet. Pas avant, ma petite brioche.

-        Grrr… C’est bon. Mais vous avez intérêt à m’aider, je ne peux pas tuer deux personnes toute seule.

-        On suit le plan. Tu sais ce que tu as à faire, alors ne me fait plus attendre, ma jolie. »

Brioche hocha la tête en grinçant des dents. Ectalite prenait un plaisir terrible à lui montrer son impuissance. Mais il allait lui faire payer, s’il pouvait se sortir de là.

Le bonhomme de pain d’épices essuya son épée et alla en direction du campement. Léozangdar et Bianca furent étonnés de le voir arriver sans Siphano. La Mage demanda :

« Où est Siph ?

-        Il… Il voulait avoir un moment de calme. Je… J’ai peur que ce soit à cause de ce que je lui ai dit…

-        Tu lui as dit quoi ? l’interrogea Léozangdar.

-        …

-        D’accord, d’accord, ne me dis rien. M’enfin, c’est étrange. Ce n’est pas trop grave au moins ?

-        No… Non. Ca… Ça va. Bon, si nous continuons à chercher le boss ? Siphano m’as dit de continuer les recherches en l’attendant.

-        Hum… Tout ceci ne lui ressemble pas. Tu es sûr de ce que tu dis Brioche ? Sipha ne nous aurait jamais laissés partir sans lui. Il aurait trop peur de nous perdre. Et puis… C’est bizarre, tu ne t’es pas trop inquiété de la disparition de ta Brittany, alors que tu paraissais beaucoup l’aimer.

-        Il est vrai que ton comportement nous étonne. Tu ne parais aucunement attristé de la réaction de Siphano. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? »

Brioche jura intérieurement. Il n’avait pas assez bien joué son rôle. Enfin, qu’à cela ne tienne, ils ne faisaient que rapprocher l’heure de leur mort.

Le bonhomme de pain d’épices s’assis à côté de Bianca et lui jeta un regard triste. Il se prit la tête entre les mains et dit :

« Je… C’est à cause de mon secret… Je… Je fais tout pour résister à m’écrouler sans cesse. Mais je… je ne peux porter tout ce malheur plus longtemps en moi…

-        Raconte-nous. »

Des larmes coulèrent le long des joues de Brioche.

« Quelle comédie » pensa-t-il.

Bianca le serra dans ses bras et l’encouragea. C’était le moment. SuperBrioche sortit rapidement sa lame et l’enfonça dans le ventre de la jeune fille qui hurla de douleur. Léozangdar réagit immédiatement et voulut faire apparaitre des croissants de lune tranchants. Mais une lame se glissa sous son cou.

« Un geste, petit insolent, et tu es mort. »

Léo leva les yeux et vit celui qui le menaçait. Ectalite et avec lui Frigiel. Puis il tourna son regard remplit d’incompréhension et de supplication vers Brioche. Celui-ci l’ignora et dit au Barbare :

« Bon, j’ai fait ce que tu voulais. Maintenant file-moi ma récompense. Tu ne peux rien me demander de plus. Siphano est mort et Bianca et Léo le seront bientôt. Alors ? »

Ectalite voulu répondre quand un cri de guerre retentit derrière lui. Dans les yeux du Mage brilla une lueur d’espoir. Quelqu’un venait-il le sauver ? 

Ces derniers temps, j'aime bien les petits suspences stressants ^^. Pas d'illustration aujourd'hui, car je n'ai pas de scanner où je suis. J'espère que le chapitre vous a plu!

On se retrouve peut-être mercredi pour le prochain!

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