The Heroes of the Death: Chapitre 14

Bonjour mes amis!

On se retrouve ce mercredi pour le Chapitre 14! Un chapitre assez mouvementé et long. Je vous 

laisse le découvrir:

Chapitre 14

Dans la plaine en fleurs, Brioche et Siphano s’entrainaient avec énergie. Cela faisait déjà quelques heures qu’ils combattaient et Bri’ avait appris un bon nombre de formules dans la langue des elfes. Le duo avait entendu les paroles du maitre du jeu, et s’était réjoui des changements. Siphano avait décidé qu’ils achèteraient le plus vite possible une maison, il leur fallait donc se battre encore et encore pour obtenir les pièces d’or requises. Mais alors qu’ils venaient d’abattre un autre monstre végétal, le Guerrier vit des silhouettes au loin qui s’approchaient. Il attrapa le bonhomme de pain d’épices et le tira au sol. Il chuchota :

« Ne fais pas de bruit. Il y a des joueurs. »

Brioche opina silencieusement. Siphano releva la tête pour apercevoir les nouveaux arrivants. Ils étaient cinq et… paraissaient se battre. Oui, c’était sûrement deux groupes différents, l’un composé de deux personnes, l’autre de trois. Ils combattaient assez sauvagement.

Soudain, Siph reconnut la hache tranchante qui s’éleva. Ectalite. Et à ses côtés, Frigiel l’Archer et Elarcis, l’homme-poulpe. Leurs adversaires étaient deux Loups-Garous. Une fille et un garçon. Brioche qui regardait lui aussi murmura :

« C’est Chiara et Zelvac, un duo très proche. Ils ne pourront jamais gagner à deux contre trois, surtout contre le groupe d’Ecta. Il faut les aider.

-        Non, si nous y allons, nous mourrons. Je ne peux rien pour eux et je ne te mettrais pas en danger pour des inconnus. Je suis désolé, Brioche. Maintenant, viens. Il faut que nous partions avant qu’ils ne nous découvrent. »

Son ami hocha tristement la tête, sachant que le Guerrier avait raison. Puis, ils s’en allèrent en rampant le plus doucement possible.

Mais pas assez doucement, car Elarcis vit le mouvement dans les herbes. Un sourire sournois se dessina sur ses lèvres. Il fit apparaitre un double de lui-même pour donner l’impression aux Loups-Garous qu’il combattait toujours puis se téléporta vers ses proies. Siphano sut immédiatement qu’ils étaient repérés et se leva, dégainant son épée. Elarcis ne lui donna pas le temps d’attaquer et se démultiplia. Puis il l’attaqua de tous côtés. Mais il n’avait pas vu Brioche au sol qui murmura une formule :

« Equita dui plato divia coradiu eti arattapa erima »

Tout à coup l’épée du bonhomme de pain d’épices se teinta d’une lueur dorée et se transforma en de longues lianes qui attrapèrent l’homme-poulpe et firent disparaitre ses illusions. Elarcis voulu reculer, mais ses pieds étaient attachés par les lianes. Il tomba à terre, bloqué par les tiges qui s’enroulaient autour de lui. Siphano s’approcha de lui d’un air menaçant et leva son épée. A ce moment-là, Frigiel vit le Guerrier. Il n’hésita pas et lança une flèche sur lui. Siphano la vit arriver et décida de mettre fin au combat. Il plongea au sol, enfonçant son épée dans le cœur d’Elarcis qui poussa un cri d’agonie. Puis il se releva et courut attaquer Frigiel. L’Archer comprit immédiatement qu’ils seraient bientôt encerclés par les ennemis et fit signe à Ectalite de s’en aller. Celui-ci se retourna et partit vite avec Frigiel. Les deux Loups-Garous ne coururent pas à leur poursuite, trop épuisés par le combat. Siphano, lui aussi, abandonna la bataille et se tourna vers Brioche qui était assis à côté d’une grande flaque de sang. Il lui dit :

« Brioche, tu vas bien ? Ce sang…

-        C’est celui d’Elarcis… Son corps a disparu dans un nuage de pixels…

-        Il est donc… mort. Je l’ai tu…tué. Je… Je suis un monstre. Comment ai-je pu faire une chose pareille ?

-        Tu nous as tous sauvés. C’était lui ou nous et les Loups-Garous.

-        Non, j’aurais pu l’assommer. J’aurais pu… Mais je l’ai tué. »

Siphano pris sa tête entre ses mains et des larmes coulèrent le long de ses joues.

« Je suis un assassin… Un meurtrier…

-        ARRÊTE ! hurla Brioche. »

Le jeune homme sursauta et le regarda, surpris par son cri.

« Tu n’es pas un monstre, Siph ! Tu m’as sauvé la vie tant de fois ! Tu as monté notre belle équipe ! Tu as aidé Theak lors du combat de boss ! Tu me donne sans cesse confiance en moi ! Alors arrête de raconter n’importe quoi ! Tu n’es pas un assassin ! Nous allons tous devoir commettre des crimes lors de ce jeu. Même moi, Bianca ou Léo. Nous allons tous devoir tuer. Pour survivre. Nous ne pouvons y échapper. Mais nous resterons nous-même. Je serais toujours Brioche, joyeux et naïf. Tu seras toujours Siphano, sérieux, expérimenté et toujours là pour aider les autres. Tant que nous restons ce que nous sommes vraiment, nous ne deviendrons pas des monstres. Ectalite a oublié qui il était dans la réalité et est devenu un sans-cœur. Mais toi, Siphano, je sais que tu ne seras jamais comme cela. S’il te plait, ne dit plus que tu es un meurtrier. Tu es un grand guerrier, qui nous sauvera tous de cet enfer. J’en suis certain. »

Siphano regarda longuement son ami. C’était la première fois que Brioche parlait aussi sérieusement. Il avait peut-être raison, mais cela n’empêchait pas Siph de se dégouter de soi-même. Le Guerrier hocha tout de même la tête, puis se tourna vers les deux Loups-Garous. Ils avaient disparu, mais quelque chose gisait sur le sol. Siphano s’en approcha. C’était une belle dague noire au manche incrusté d’un rubis. Un message y était attaché :

« Merci de nous avoir sauvés. Prends bien soin de cette dague, le marchand qui me l’a vendue m’avait informé qu’elle possédait un grand pouvoir. Merci encore, compte sur moi pour te rendre ton geste. Signé : Zelvac. »

Une esquisse de sourire apparut sur les lèvres du Guerrier. Certains joueurs ne pensaient pas qu’à leur propre survie et restaient loyaux envers les autres. Le jeune Loup-Garou était de ceux-là. Siphano rangea la dague à sa ceinture. Alors qu’il allait rejoindre Brioche, quelqu’un lui sauta dessus et le fit tomber dans l’herbe. C’était Bianca qui venait d’arriver en compagnie de Léo. Elle s’écria :

« Siph ! J’ai eu tellement peur ! J’ai cru qu’il vous était arrivé quelque chose de grave. La prochaine fois, réponds à nos messages.

-        Désolé… Nous nous sommes fait attaquer. Heureusement, nous avons réussi à nous débarrasser de nos ennemis et nous sommes sains et saufs. Juste une chose… Tu peux te relever, s’il te plait ? »

Bianca réalisa soudain qu’elle était allongée sur le Guerrier et se leva précipitamment en rougissant. Léozangdar ricana, moqueur. Siphano ne fit pas de commentaire, même si ses joues se teintèrent aussi légèrement. Le Mage dit, se rendant enfin compte de ce qui s’était passé :

« Vous vous êtes fait attaquer ? Par qui ?

-        Ectalite et sa bande. Mais nous n’étions pas les seuls, ils s’en sont pris aussi au duo des Loups-Garous. Nous avons tout de même pu tous nous en sortir.

-        Oui, c’est le principal. Enfin, tu n’as pas l’air au top de ta forme, Siph. Retournons à l’auberge, je suis sûr que vous mourrez tous les deux de faim. »

Tout le monde acquiesça et ils rentrèrent ensemble à l’auberge. Puis, ils retournèrent dans leur chambre et exposèrent leurs plans pour la suite du jeu. Siphano resta un peu à l’écart des conversations. Il n’avait rien dit à ses deux autres amis. Comment allaient-ils réagir quand ils apprendraient qu’il avait tué quelqu’un ? L’expulseront-ils du groupe ? Ou réagiront-ils comme Brioche, de façon positive ?

Siphano avait peur de leur réaction. Mais il allait l’accepter. Et jouer en solo s’il le devait.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Pas d'illustration cette fois-ci, je n'ai pas eu le temps d'en faire et puis... les combats c'est pas facile facile à dessiner. 

J'espère que ce chapitre vous à plu!

Salut, salut!

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