On se retrouve ce dimanche, non pas pour un dessin, mais pour une nouvelle histoire!
Comme je vous l'avais dis dans le dernier article, une histoire arrive sur mon blog, pour remplacer "Pokémon Girl". Je n'ai pas encore décidé le titre de ce récit. Voilà le premier chapitre de cette histoire. J'espere qu'il vous plaira!
Chapitre 1
Vue de Mathieu Oscelot
Au Village au bord de la plage
Le jour se levait. Des rayons du soleil passaient au travers des volets.
Je me réveillai lentement et sortis de mon lit. J’enfilai vite fait des vêtements légers et je sortis de ma maison. Le soleil brillait et il n’y avait aucun nuage dans le ciel. Je marchai lentement près de la mer brillante. Je m’assis sur le sable chaud et fermai les yeux. Une légère brise fit voleter mes cheveux châtains. Un sourire naquit sur mes lèvres. Tout à coup, j’entendis une voix s’écrier :
« Mathieu ! Mathieu ! Il faut que je te montre quelque chose ! »
J’ouvris les yeux. Mon sourire s’effaça immédiatement. C’est Iris qui avait parlé.
Elle m’observait avec ses grands yeux noirs. Cette fille était, comme d’habitude, habillée horriblement. Elle portait une multitude de couleurs qui n’allaient pas ensemble.
Elle me dit de sa voix aigüe:
« Bon, tu viens ? Et puis arrête de faire la tête ! »
Je poussai un soupir, puis me levai et la suivis. Elle m’emmena jusqu’à sa maison. Une fois entrés je vis sur son canapé un loup gris et noir. Il me regardait fixement avec ses grands yeux jaunes. Je m’écriai, très étonné :
« - Mais… mais qu’est-ce que tu fais avec un loup dans ta maison ?! Il va t’attaquer !
- Ne t’inquiète pas, il est gentil. Hier soir il a gratté à ma porte, il voulait entrer. Il était blessé à la patte avant. Je l’ai fait entrer mais j’ai juste pu lui mettre un bandage…
- C’est de la folie ! Il aurait pu te faire mal et avec un peu de chance tu aurais pu mourir !
- Pour l’instant il est calme, et j’aimerais que tu regardes sa blessure. Comme tu connais bien les chiens, je pensais qu’avec un loup… »
Je regardai le loup installé tranquillement. Il me jeta un regard provocateur, presque humain. Agacé, je m’approchai de celui-ci. J’enlevai le bandage et regardai l’endroit où devait se trouver une blessure. Je ne vis rien. Je bougeai lentement la patte mais le loup ne gémit pas. On pourrait même croire qu’il souriait. Je me tournai, énervé, vers Iris et lui criai :
« - Mais il n’as pas une seule blessure !
- Pourtant hier il y en avait une ! Il saignait ! »
J’observai le bandage. En effet, il y avait des taches rouges, mais je su immédiatement que ce n’était pas du sang.
« C’est de la peinture rouge ! M’écriai-je, C’est toi qui en as mis ?
- Bien sûr que non ! A quoi cela servirait ?
- Tu veux seulement que je passe du temps avec toi ! Si tu crois qu’on est amis, tu te trompes ! Et inventer des histoires ne nous rapprocheras pas !
- Mais Mathieu, je te jure que…
Je sortis en claquant la porte et rentrait chez moi. Je n’en pouvais plus de toutes les sottises qu’elle inventait pour sympathiser avec moi. Dans ce village nous étions certes les seuls adolescents, mais je préférais la solitude. Le reste des gens étaient des adultes. Il y avait Mme Gloria qui tenait une épicerie, Maxime Modon, le médecin, qui échangeait ce qu’on trouvait dans la forêt par des pièces d’or, Harry Dubois le pêcheur qui nous donnait parfois quelques-uns de ses poissons, et bien d’autres qui nous aidaient comme ils pouvaient.
Tout cela pour une seule raison. Nous étions orphelins, Iris et moi. Mais la différence est qu’Iris était certaine qu’elle était née ici et savait qu’elle allait y rester jusqu’à sa mort. Elle avait trouvé sa place. Moi, je ne savais pas d’où je venais. La seule chose dont j’étais sûr c’était que mon destin n’était pas ici. J’avais toujours voulu partir, mais je n’en avais jamais trouvé le courage. Car je ne savais pas où aller.
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