The Heroes of the Death: Chapitre 33

Coucou tout le monde! 
J'aimerais d'abord m'excuser pour ces deux mois d'absence. Mes vacances ont ete plus longues et plus chargées que prevu. Je n'ai pas trouvé le temps d'ecrire ou de poster. J'espere pouvoir reprendre un rythme plus regulier au plus vite.
Aujourd'hui, nous nous retrouvons enfin pour le Chapitre 33 de THTD. J'espere qu'il vous plaira. Bonne lecture!

Chapitre 33

Un silence de plomb régnait sur l'arène. Tous les regards étaient posés, attentifs, sur les deux combattants. Les spectateurs attendaient avec impatience la suite. Est-ce que la Metamorphe allait vraiment mourir? Ou trouverait-elle un moyen de s'en sortir? Soudain, une clameur s'éleva des gradins, brisant le silence pesant: 

"Tue-la, Ethan le Barbare! Tue-la!" 

Une autre voix répondit aussitôt: 

"Illyana, bats-toi! Ne nous déçois pas!"

Des créatures marines se levèrent, reprenant l'une ou l'autre phrase, de plus en plus fort. Bientôt, deux groupes se formèrent dans l'assemblée,  soutenant chacune l'un des joueurs. Le public en délire hurlait,  frappait des pieds et des mains. Sur les lèvres du faux Ethan  apparut un sourire victorieux, il paraissait content de l'effet qu'il  provoquait. Il aimait l'enthousiasme de la foule qui demandait du sang.  Posant à nouveau son regard sur Illyana, il appuya sa hache contre son cou et dit d'une voix remplie de haine: 

"Ta fin est enfin arrivée, Metamorphe inso... 

-YAAAAAAAAAAH!" 

Le  Barbare voulut se retourner pour voir ce qui venait de pousser ce cri, mais il fut brutalement pousse au sol, faisant tomber la hache de ses  mains. Il tenta de la récupérer, mais l'autre lui mit un puissant coup  de pied au visage, attrapant l'arme avant Ethan. L'inconnu glissa immédiatement la lame sous la gorge de son adversaire et déclara d'une voix fluette: 

"Tu périra, être néfaste, pour avoir touche à cette gente dame!" 

Illyana se releva avec les forces qui lui restaient, et s'approcha tant bien que mal de la silhouette enfantine qui se tenait devant le Barbare. Elle  murmura faiblement: 

"Qui... Qui es-tu?  

-  Reculez, douce princesse des eaux, il me faut retirer la vie a cet homme, pour les actes inacceptables qu'il a eu envers vous. Mais, je ne souhaiterais pas tacher vos belles écailles d'or et de rubis." 

La Metamorphe fronça  les sourcils, surprise par les paroles de son sauveur. Il était de petite taille, aux allures d'un enfant de dix ans. Qui était-il donc? Et  comment était-il arrive ici?  Sans laisser le temps a Illy  de se poser d'autres questions, le jeune garçon enfonça brutalement la  hache dans le cou du Barbare, tranchant sa gorge dans une gerbe de sang.  Poussant un hurlement d'agonie, Ethan essayait d'aspirer l'air malgré sa blessure mortelle. Illyana  recula, horrifiée par le sang noir et épais qui s'écoulait lentement du  corps de l'homme, formant une flaque visqueuse. L'enfant inconnu parut  aussi surpris, mais se repris bien vite et s'élança vers la jeune fille  qui paraissait sur le point de s'écrouler de fatigue. Il soutient la Metamorphe avec son épaule, tenant fermement son corps affaibli. Mais Illyana se dégagea brusquement du petit garçon, s'approchant d'Ethan qui perdait peu à peu ses points de vie. Le Barbare murmura sur un ton menaçant: 

"Tu as peut-être gagne un combat, mais tu n'as pas encore gagne la guerre. Nous nous reverrons, et ce jour-la, j'en finirait avec toi, Illyana." 

La  jeune femme serra les poings, foudroyant d'un regard haineux l'homme  mourant. Elle envoya un coup de pied dans son visage, anéantissant les  derniers PV du faux Ethan.  Disparaissant dans une myriade de pixels noirs, il ne laissa derrière  lui que la flaque noirâtre sur le sol. A ce moment la, l'arbitre revint  au centre de l'arène et s'écria:

"Le vainqueur est... Illyana, la Metamorphe! Applaudissez cette magnifique combattante!".

Le  public redoubla d'enthousiasme, explosant de joie ou de colère pour  certains. Tout le monde hurla le nom de la gagnante et du roi, montrant  leur adoration pour leur souverain. Attrapant le bras de la jeune fille  brune, une garde-sirene l'amena auprès des autres joueurs dans la grande  loge, ne laissant pas à Illy l'occasion de prévenir Azenet. Car elle savait que celui qui dirigeait le corps d'Ethan, contrôlerait aussi celui du prochain guerrier. 

La créature marine lâcha la Metamorphe aux cotes du roi, puis s'en alla sans un mot. Jahl'ir, la voyant arriver en compagnie de son sauveur, appela ses serviteurs pour la soigner et demanda, intrigue: 

"Mais qui est cet enfant? Je ne sais pas comment vous avez fait pour qu'il apparaisse, mais vos pouvoirs sont époustouflants !

- Laissez moi me présenter. Je me nomme Seneca Butler, enfin, vous pouvez m'appeler Seneca. Je suis un Changelin.  J'ai la capacité de me métamorphoser en tout objet que j’effleurerais.  Comme vous avez touche au manche de mon poignard, Maîtresse Metamorphe,  j'ai été libéré de cette transformation, dans laquelle je suis  emprisonné depuis des années, et j'ai pu vous venir en aide. Désormais,  je souhaite devenir votre fidèle serviteur pour vous accompagner dans  votre quête. Accepteriez-vous ma compagnie pour la suite de votre  voyage?" 

Illyana  regarda le petit garçon au langage si etrange et courtois. Elle  détailla longuement ses cheveux d'ébène ébouriffés, ses yeux rubis a la  pupille de chat. Ses petites oreilles félines et son costume soigne. Il  paraissait jeune et vieux a la fois, étrange enfant aux yeux de démon.

Après un instant de réflexion, elle dit, une esquisse de sourire se dessinant sur ses levres: 

“J’accepte ton aide, Seneca. Tu m’as déjà prouve que tu étais efficace en me sauvant une fois, et je t’en remercie. 

-C’est un plaisir de vous apporter mon soutien pour votre quête, Maitresse!” 

Il s’élança vers la jeune fille et se serra soudainement contre elle, paraissant presque ronronner de bonheur. Destablisée par cette réaction, Illyana le repoussa en déclarant: 

“Nous… devrions nous intéresser a l’arène. Le combat va bientôt commencer.” 

Elle se détourna du roi et posa les yeux sur le principal spectacle. Elle aperçut immédiatement Azenet qui s’avançait d’un pas hesitant  vers le centre, regardant en tous sens à la recherche d’un quelconque  soutien. Tout le monde voyait bien que ce jeune homme n’avait aucune  chance, à moins que son adversaire soit encore plus faible que lui. Le Fantome ressentait la deception du public. Personne ne croyait en lui. Lui-meme savait qu’il n’avait aucune chance. 

“Ne pas baisser les bras, Aze. Ne jamais abandonner” comme lui avait dit Pierre… 

Il soupira. Aypierre  lui avait promis de le protéger. Mais il n’y croyait pas. Il allait  mourir, c’était certain. Que pouvait faire son ami, la-haut dans cette  loge, entouré de gardes? Mais ce qui préoccupait d’autant plus Azenet, était qu’il sentait que le Maitre du jeu n’avait pas encore finit de jouer avec lui. Un mauvais pressentiment lui serrait le coeur. 

Il continuait de marcher vers le centre, quand soudain il s’arrêta, le  souffle coupé. Il venait d’apercevoir celui qu’il devrait combattre. Les  chances inexistantes qui lui restait de vaincre s’envolèrent aussitôt. 

Devant lui se tenait Theak. 

Souriant comme si tout allait bien. Mais ses yeux trahissant ses intentions. 

Le Fantome recula, les yeux toujours rivés sur le Chevalier. Il trébucha, s’écroula à  terre. Lâcha son épée, regardant toujours avec horreur celui qui avait  été un jour son ami. Il entendit des plaintes provenant des spectateurs.  Mais il s’en fichait. Il ne toucherait pas à Theak. Il ne pouvait pas.  

Soudain, la voix du garçon au visage vert parvint à ses oreilles :

“Incapable, on abandonne déjà? Tu es tellement ridicule. Tu me fais pitié, mais t’es pas assez important pour être sauvé. Vu que tu veux mourir, fais au moins l’effort de donner du spectacle a ces gens. La Metamorphe a bien réussit à faire le Show. Tu es vraiment nul.” 

Azenet baissa la tête, muet. L’arbitre se glissa entre les deux joueurs et s’écria: 

“Le deuxième combat va commencer! Il opposera Azenet le Faible… Euh, excusez-moi, le Fantôme, au grand Chevalier Theak! Que le combat… commence!” 

Theak sortit immédiatement son épée, alors qu’Aze restait au sol, silencieux et immobile. Le Chevalier se figea, perplexe face à cette réaction. Il cria, énervé: 

“Tu fous quoi là? On te demande de te battre, Incapable!” 

Il envoya un coup de pied dans le ventre d’Azenet, qui se recroquevilla sur lui même en gémissant. Le Chevalier rangea sa lame et attrapa le Fantome  par les épaules. Il l’écrasa contre le sol, puis le frappa brutalement  avec son poing. Le jeune homme brun cria de douleur, les larmes aux  yeux. 

“Tu en veux encore?” 

Une pluie de coup violents se déversa sur lui, le faisant hurler. Son corps se mit a trembler. Il voulut reculer, se trainant sur le sol, mais Theak l’attrapait toujours à nouveau et le frappait encore plus fort. Tout à coup, le garçon au visage vert en eu marre. Il sortit sa lame et la leva au dessus du Fantome: 

“C’est finit Azenet. Va rejoindre les faibles qui t’ont précédé dans l’arène qu’est ce jeu.” 

Aypierre réagit immédiatement. Il n’en pouvait plus de voir Aze se faire maltraiter sans qu’il puisse l’empêcher. Il hurla: 

"Azenet! Tu es un Fantome! Utilise ton pouvoir! Vite!" 

Mais Aze ne bougea pas. Il secoua simplement la tête en direction de Pierre, lui montrant qu'il ne pouvait pas se battre contre Theak. Il préférait mourir. 

Pierre  serra les dents. Il devait l'aider. Il lui avait promis. Le Chevalier  brun poussa violemment un garde qui se trouvait à ses côtés et lui  arracha son trident. Il évalua rapidement la distance qui séparait la loge du sol. L’homme se jeta vers l’arène sans plus réfléchir, visant Theak, et coula à grande vitesse vers sa cible. Le Chevalier à tête verte eu  juste le temps de se retourner, qu’il sentit une lance s’enfoncer dans  son ventre. Les deux hommes s’écroulèrent à terre ensemble. Theak, ignorant sa grave blessure, envoya un coup d’épée dans la hanche de Pierre. Le Chevalier brun râla  de douleur mais frappa à nouveau. Alors que les deux combattants  luttaient sauvagement l’un contre l’autre, les gardes-sirene  s’élancèrent vers le centre de l’arène. Azenet  restait toujours immobile et observait les événements. Il n’entendit  pas une flèche siffler dans l’air et hurla quand elle se planta dans sa  nuque. Le cri éveilla l’attention d’Aypierre qui voulut se dégager du combat pour aider son ami. Mais Theak ne lâcha pas prise et continua de l’attaquer, étrangement très peu handicapé par sa plaie. Arthur, du haut de la loge, vit que la situation commençait à être critique pour ses coéquipiers. Il sortit discrètement une bombe fumigène de son inventaire et l’activa. La bombe explosa, sonnant les occupants de la loge et  ouvrant un passage pour le Bombardier vers le bas sans dommages. Il se  rua dans les escaliers derrière lui et descendit le plus vite possible  vers l’arène. 

Pendant ce temps, le combat continuait au centre. Les gardes-sirenes avaient encerclé Aypierre  et celui-ci se battait maintenant avec les soldats des mers en plus du Chevalier. Il était épuisé, devant constamment éviter les coups venant  de tous cotes. Il ne résisterait plus longtemps et ne parvenait pas à  voir son ami qui était peut être mort. Les larmes montèrent à ses yeux. Il devait se concentrer. Continuer de se battre. 

Arthur, lui, avait réussit à atteindre l’arène et se faufilait rapidement jusqu’à Azenet qui agonisait au sol. Le Bombardier s’agenouilla à ses côtés, ne sachant pas quoi faire. Il ne possédait aucune potion, et il ne restait plus beaucoup de temps avant qu’Aze ne meurt. Tout à coup, il entendit une voix qui couvrit tous les autres sons en entonnant une  mélodie. Il sentit son corps se figer, ne lui obéissant plus. 

C’était  Izzymaniakk qui chantait de sa voix de cristal, assise sur la barrière  de la loge. Le chant emplit tout l’espace, résonnant entre les murs de l’arène, arrêtant le temps. Aucun joueur ou IA  ne bougeait plus, seule la jeune fille continuait son doux air enchanteur. Elle se leva et se glissa derrière le roi Jahl’ir assis sur son trône et sortir un petit couteau qu’elle glissa sous sa gorge. Finissant lentement sa chanson, elle déclara aux personnes qui reprenaient peu à peu le contrôle de leur corps: 

“Si l’un de vous fait une fois de plus du mal aux joueurs, votre Roi des Mers est mort.” 

Un silence pesant accompagna sa déclaration. Lentement, les gardes s’éloignèrent des joueurs, paraissant obéir à la jeune fille aux cheveux écarlates. Elle avait peut être résolu le problème des créatures marines, mais pas celui d’Azenet. Aypierre, libéré de son combat, se jeta à ses cotes. Il attrapa son ami qui s’eloignait de plus en plus du monde des vivants. 

“Azenet! Pas toi aussi! Tu… Tu ne peux pas mourir maintenant!” 

Le Fantome ne répondait pas, les yeux à demi-clos, respirant avec difficulté. Le Chevalier brun vit la flèche plantée dans son cou. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise. Une seule personne pouvait avoir fait ça. Mais comment? Il secoua la tête, des larmes de rage et de désespoir coulant sur ses  joues. Il hurla: 

“Pourquoi tu dois m’enlever tout mes amis, Maitre du jeu? Pourquoi ne me laisses-tu pas tranquille?” 

Le Fantome,  dans un ultime effort, sourit lentement à Pierre et leva son regard  vers lui. Le Chevalier serra son ami contre lui, les larmes roulant sans  cesse sur son visage.  

"Je t'avais promis Azenet! Je suis désolé, tellement désolé. J'aurais du t'écouter. Nous n'aurions jamais du combattre. Tout est de ma faute. Je... Je ne veux pas que tu partes!" 

Son visage inonde par les pleurs, il hurla le nom de son ami. Mais celui-ci ferma doucement les yeux, ne pouvant plus résister, et se laissa porter par la mort, son corps se divisant en petites  particules argentées qui se dispersèrent dans l’eau. Le Chevalier brun fixa d'un regard vide les pixels se mouver lentement dans l’océan, désespéré et perdu. Arthur voulut poser une main rassurante sur son épaule, quand soudain une voix forte et grave résonna dans l’arène: 

“ÇA SUFFIT! Si mes gardes n’arrivent pas à vous maintenir en ordre, c’est moi qui le ferait!” 

Tous les joueurs se tournèrent vers la loge. 

Devant eux se trouvait une immense hydre aux ecailles turquoises, qui tenait entre ses griffes la Barde inconsciente.  

Voila, c'est tout pour ce Chapitre! ^^ Je sais d'avance que je suis en danger de mort a partir de maintenant, je n'aurais peut-etre pas du oser le tuer :P J'espere que vous ne m'en voulez pas trop ^^'. 

N'hesitez pas a commenter pour me dire ce que vous en avez pensé!

On se retrouve bientot pour la suite! Besoux!

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