dimanche 25 mai 2014

The Heroes of the Death: Chapitre 28

Hello tout le monde!
Voici le Chapitre 28, de The Heroes of the Death. L'un des chapitres les plus longs que j'ai fait. Je vous laisse le découvrir:

Chapitre 28

Aypierre, Azenet et le garçon qui les accompagnait coururent longtemps dans la nouvelle zone. Ignorant le paysage fabuleux et féerique, ainsi que la transformation de leurs vêtements, ils s’éloignèrent rapidement de la salle du boss, trop inquiets à l’idée de se faire rattraper par Ectalite. Au bout d’un certain temps, le brun s’arrêta, essoufflé, et s’assit dans le sable rose. Pierre lui jeta un regard interrogateur et lui demanda :
« Que fais-tu ? Nous devons rejoindre le village au plus vite. Nous avons été blessées et fatigués par les combats précédents. Et mon inventaire ne contient plus de potions. Si Ectalite vient ici, nous ne ferons pas de vieux os. Il est peut-être seul, mais il n’a pas combattu contre le boss et sera enragé. La haine est une arme redoutable.
-        T’inquiète. J’vous protégerais.
-        Ah oui ? Comme tu l’as fait dans la salle du boss ? s’exclama ironiquement Azenet.
-        Nan, mais là je n’étais pas au top de ma forme. Maintenant, je suis sûr que je peux vous mettre tous les deux à terre facilement.
-        A cause de toi, j’ai dû commettre un meurtre de plus, imbécile, cracha le Fantôme, Tu nous as mis tous deux en danger. Alors si tu tentes un quelconque geste agressif envers nous, sache que je n’hésiterais pas à te tuer.
-        Ce… ce n’est pas ce que je voulais dire… balbutia le jeune garçon, effrayé par la menace d’Aze, Je… Je dis simplement que… je suis assez… fort.
-        Oublions cela, trancha le Chevalier, dis-nous plutôt qui tu es. Je n’emmènerais pas quelqu’un que je ne connais pas avec moi. Ce jeu m’as appris la méfiance, et Azenet a raison, tu as jusqu’à maintenant plus été un problème qu’autre chose.
-        Ben… Mon nom est Arthur, Bombardier. Tu te rappelles pas de moi, Pierre ? »
Le souvenir du jeune garçon pleurant dans la salle du boss revint à Aypierre comme une claque. Les yeux rouges, les mains ensanglantées, abattu et perdu dans un monde qu’il ne comprenait pas. Le Chevalier se rappelait de ce gamin qui se serrait contre lui, son meilleur ami mort à cause du monstre. Il ne parvenait pas à associer ce visage à celui du garçon qui se trouvait devant lui, rayonnant d’insouciance et de confiance en soi. Il murmura, éberlué :
« Tu… Tu es vraiment Arthur ? Celui qui pleurait la mort de…
-        Ne prononce pas son nom, s’il te plait, le coupa le Bombardier tout à coup très sérieux, Oui, c’est bien moi. Je sais, j’ai changé, mais nous avons tous évolué au cours de ce jeu. Nous avons tous gagné en maturité.
-        Apparemment, tu as moins grandit que les autres, rétorqua Azenet railleur, Sans tes bêtises, nous n’aurons pas risqué une fois de plus notre vie.
-        Aze, arrête d’essayer de le faire culpabiliser. Il n’y pouvait rien, il fuyait simplement Ectalite. Ne lui en veut pas. »
Le Fantôme s’énerva soudainement, s’approchant d’Aypierre en hurlant :
« Ne pas lui en vouloir ?! Mais il a failli nous tuer, Pierrre ! J’ai failli encore te perdre ! Tu ne peux pas savoir à quel point j’ai eu peur ! Il m’a obligé à tuer quelqu’un ! Je ne souhaitais plus me battre ! Je veux être tranquille ! Je ne veux plus tuer, je ne veux plus faire couler le sang. Je veux arrêter de pleurer la mort, la souffrance, la culpabilité ! Je veux vivre heureux, en paix, sans personne pour me faire du mal ! Pour NOUS faire du mal ! De toute façon, nous allons mourir en fin de compte. Pourquoi vouloir continuer à nous battre pour une victoire impossible ? Installons-nous dans le prochain village, vivons normalement, comme les joueurs qui ont abandonné cette course à la mort. Arrêtons cette aventure infernale, qui nous rend tous fous et sans pitié. Qui durcit nos cœur et nous tue à petit feu. Si nous ne mourrons pas sous l’épée d’un ennemi, nous mourrons de tristesse et de désespoir. Alors, abandonnons cette vie de guerrier et commençons celle, paisible, d’un villageois sans histoire. Reconstruisons un chez-nous dans ce monde de sang. Je ne veux plus, Pierre… Je n’en peux plus. »
Le Chevalier prit son ami par les épaules et murmura :
« Je comprends ce que tu ressent Azenet. Moi aussi, tout cela me pèse beaucoup. Mais pour l’instant, nous devons continuer. Je te promets d’y réfléchir quand nous arriverons dans la prochaine safe zone. C’est d’accord ? »
Le Fantôme baissa la tête mais opina lentement. Il savait que c’était la seule solution pour l’instant. Pourtant, il ressentait qu’Aypierre n’abandonnerait pas si facilement le combat. Pas après tant d’efforts dépensés pour cette cause. Mais il saurait le convaincre, il parviendrait à éteindre la flamme de guerrier qui brûlait en Pierre.
Le Fantôme releva son visage et dit, résigné :
« Reprenons donc notre route ! Nous arriverons sûrement bientôt au prochain village. »
Ses amis hochèrent la tête et ils repartirent en courant dans le monde aquatique, pressés d’atteindre la zone protégée.

***
Siphano et Léo entrèrent dans l’immense salle de banquet du Palais des Mers. C’était une magnifique pièce au plafond haut, décorée de peintures détaillées de créatures marines. D’impressionnantes statues de corail se dressaient aux quatre coins de la salle et en son centre trônait une longue table couverte d’une nappe tissée de fils d’argent. Sur celle-ci étaient placés de belles assiettes de coquillage aux couleurs nacrées. Au bout de la table, le roi Jahl’ir était assis sur une chaise de velours bleu. Quand il vit les deux joueurs arriver, il les accueillit, un sourire factice sur les lèvres :
« Je suis heureux que vous ayez accepté de vous joindre à mon banquet.
-        Oh, mais c’est un honneur pour nous que de partager ce diner avec vous, répondit courtoisement Léozangdar, Nous vous remercions pour votre invitation.
-        Asseyez-vous donc à la table, jeunes voyageurs. Vous mourrez sûrement de faim. »
Le Roi des Mers leur désigna deux chaises sur lesquelles les joueurs s’assirent. Illyana, qui était déjà arrivée, leur lança :
« C’est bien beau, toutes ces paroles hypocrites, mais pourriez-vous plutôt demander à vos serviteurs d’amener les plats ? J’ai, comme vous le dites, terriblement faim. Alors ne nous perdons pas dans des phrases inutiles et mangeons. Vous n’êtes pas de mon avis ? »
Jahl’ir grimaça sous la remarque tranchante, mais appela tout de même l’une de ses sirènes. La créature marine entra dans la pièce, un plat fumant de poissons et de fruits multicolores entre les mains. Elle le déposa sur la table, alors que Brioche et Bianca arrivaient au banquet. Ils s’assirent tous deux avec leurs compagnons et les joueurs entamèrent le repas. Celui-ci était délicieux. Chaque plat, composé de fruits de mer doux, salés et parfois épicés, était délectable et faisait oublier toute les péripéties traversées. Comme si seul le goût exquis de ces mets était important et que le reste n’existait plus. Siphano cracha brutalement la nourriture et s’écria :
« En plus de nous tenir prisonniers, vous tentez de nous droguer ?!
-        Pas du tout. Ce nourriture n’as rien d’une…
-        Taisez-vous ! le coupa Siph, Le Palais entier n’est enfaite qu’un immense piège. Moi qui croyais que nous pouvions enfin nous reposer… »
Léozangdar repoussa lui aussi son assiette et dit d’une voix agacée :
« Pfff… Ça commence à bien faire tous ces pièges. Nous sommes dans un MMORPG, oui ou non ? Le Maitre du Jeu parait plus occupé à essayer de nous tuer, qu’à faire un bon jeu.
-        Vu que nous sommes en constant danger de mort ici, je pense qu’il va falloir que nous trouvions un moyen pour aller le plus vite possible dans la prochaine zone, proposa Illyana, Découvrir l’antre du boss est donc primordial. Enfin, s’il y a un boss, sinon nous devons tout simplement dénicher la porte du prochain monde.
-        Une porte qui mène vers un autre monde ? Je pense savoir où elle se trouve, annonça le Roi des Mers, un sourire malicieux sur les lèvres.
-        …Mais vous allez nous demander quelque chose en échange, je suppose, rétorqua Bianca.
-        Oh, ça va de soi. Je vous propose de… »
Sa phrase fut coupée par un cri de surprise. Tous les regards se tournèrent vers la Métamorphe qui venait de crier. Elle avait la bouche grande ouverte et les yeux agrandis par la peur.
« Illy ? Illy, qu’est-ce qu’il y a ? demanda Brioche. »
Elle désigna d’une main tremblante un jeune homme qui s’éloignait et murmura :
« Le… Le garçon qui vient de débarrasser la table…
-        Oui, c’est l’un de mes serviteurs, exposa Jahl’ir, Pourquoi ? »
Illyana le regarda droit dans les yeux, visiblement perdue. Elle dit d’une voix hésitante :
« Ethan… Mais... Il… Il est mort ! »
Le roi fronça les sourcils et répondit :
« Il est pourtant bien vivant. Excusez-moi, voyageuse, mais je crois que vous le confondez avec un autre.
-        Non… Non, c’est bien lui… Ce n’est pas possible…
-        Je savais que je n’étais pas fou ! s’exclama Siphano, Tu vois Léo, j’avais raison. Ils sont bel et bien revenus. »
Comme le reste du groupe les regardait avec incompréhension, le Guerrier leur expliqua ce qui s’était déroulé dans sa suite. A la fin de son récit, Illyana se releva brusquement, les poings serrés, et hurla, le visage dirigé vers le plafond :
« Tu ne peux pas nous laisser tranquille pendant un moment, maitre minable ?! Pourquoi vouloir nous faire souffrir tant ?! Et puis si lâchement en plus ! Tu ne combats même pas ! Tu blesse des gens sans rien faire ! Espèce de salaud ! Je ne mourrais pas avant de t’avoir massacré, je te le promets ! Je te ferais payer tout ce que tu nous inflige ! »
La Métamorphe tremblait de rage. Elle paraissait sur le point d’exploser, ses yeux brillant d’une colère inouïe. Elle envoya un coup de pied dans la table puis s’assit en s’agrippant au meuble, tentant de calmer la flamme de violence qui brulait en elle. Jamais, elle n’avait ressenti une sensation aussi intense, une envie de sang aussi présente. Les joueurs autour d’elle restèrent silencieux et, prudents, ne s’approchèrent pas d’Illyana. Quand elle parvint à se calmer, elle releva son visage et demanda d’une voix encore nerveuse :
« Vous parliez d’une condition en échange de la porte. Quelle est-elle ? »
Quand Jahl’ir voulu prendre la parole, il fut à nouveau interrompu par la voix d’une sirène :
« Roi des Mers, de nouveaux voyageurs souhaitant être hébergés sont arrivés. »
Le groupe se tourna vers l’entrée de la salle et découvrit là-bas Chiara, Zelvac et Izzy, mais aussi Aypierre et Azenet qui étaient accompagnés d’un jeune homme brun. Le Chevalier déclara :
« Comme on se retrouve, Siph ! Ça va commencer à être une habitude d’être tous réunis pour les boss ! »
Le Guerrier allait répondre quelque chose, quand tout à coup le garçon inconnu se jeta sur Illyana en hurlant :
« Espèce de traitresse ! Je vais te tuer ! »

C'est tout pour ce dimanche! J'espère que le chapitre vous a plu, même s'il n'était pas très mouvementé. On se retrouve la semaine prochaine, pour le Chapitre 29!
Salut, salut! 

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5 commentaires:

  1. Arthur ? Je suis la seule à ne pas le connaître ? C'est un youtuber ?
    Je suis désolée mais je n'ai pas le temps de faire un pavé :( Ca m'énerve aussi mais bon je vais essayer de faire court.
    Alors chapitre très calme (enfin) et on y découvre que Siphano n'est pas schizophrène (mince). Je te parie qu'ils vont refaire équipe ! (ou pas ;p)
    Illyana est très impulsive et discourtoise dis-donc !
    En tout cas super chapitre ! J'ai adoré le moment où Aze hurle sur Pierre (je suis bizarre je sais) Tu commence à décrire de mieux en mieux les sentiments ! On arrive mieux à se mettre dans la peau des personnages comme ca ! Bravo ! J'ai hâte d'être mercredi pour le prochain chapitre et je suis encore désolée de ne pas pouvoir plus écrire ^^

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    1. Nop, ce n'est pas un youtubeur. Un simple personnage que j'ai inventé tout comme Illy, Bianca et Chiara. Je sais que j'aurais pu mettre un Patrick, mais j'ai préféré mettre un personnage dont j'avais déjà parlé au début.
      Ce n'est pas grave pour le non-pavé (je sais, ca n'existe pas :P), je suis contente que tu prennes tout de même le temps d'ecrire pour chaque chapitre un commentaire.
      Merci pour le commentaire ^^, on se retrouve mercredi!

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  2. Bianca est quand même le nom de l'espèce d'adversaire qui t'accompagne dans Pokémon Noir/Blanc...
    Et au fait... Elarcis, c'quand qu'il tue Siph ?
    En fait je crois que je suis devenue une insensible/ sadique... Comme une personne que nous connaissons bien qui écris elle aussi *se met à divaguer*
    ENFIN bref... Très bon chapitre, pas de mort ni rien, posey quoi ^^

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    1. J'ai jamais joué à Pokémon Noir/Blanc, j'ai juste fait ceux qui sont sur DS et 3DS. Pour moi, Bianca était juste un nom sympatique ^^
      Eh oui, chez moi c'est pas 5 morts horribles par chapitre :P

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  3. OUIII ! T'as fais revenir les morts !!
    Tu pourrais faire revenir Thaek et Harry stp ?
    Enfin bref, j'adore ce genre de chapitre quand y a du suspens à la fin et une pause au niveau de l'action :)
    J'ai trop hâte de lire le suivant

    Je crois que je suis un peur en retard ^^

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