The Heroes of the Death: Chapitre 26

Coucou tout le monde!
Je vous poste ce dimanche le Chapitre 26 de The Heroes of the Death! Un chapitre assez long, qui j'espère vous plaira. Le voici:

Chapitre 26

Dans la salle du boss végétal, Aypierre était assis face à Azenet et tentait de calmer les larmes qui roulaient sur les joues de celui-ci. Mais le Fantôme paraissait inconsolable. La tête entre les mains, il n’écoutait pas ce que lui disait Aypierre et pleurait toutes les larmes de son corps. Le Chevalier soupira. Il était temps pour eux de partir. Chiara, Zelvac et Izzymaniakk étaient déjà entrés dans la nouvelle zone il y avait un peu moins d’une heure et c’était à leur tour d’y aller. Pourtant, Aze ne voulait pas continuer. Il voulait arrêter l’aventure, acheter une petite maison dans un endroit paisible et attendre sa fin sans plus combattre. Car il ne supportait plus tous ces combats sanglants. Depuis qu’il avait vu Theak se faire tuer devant ses yeux, il avait peur pour lui et Pierre. Il ne voulait pas perdre son ami. Pas encore une fois. Il refusait donc de continuer ce jeu. Tout ce qu’il souhaitait c’était qu’on le laisse tranquillement vivre une vie normale. Que ce soit dans un jeu ou dans la réalité. Il voulait simplement cesser de faire couler le sang.

Tout à coup, alors que Pierre essayait pour la millième fois de le faire changer d’avis, les portes noires qui menaient à la jungle aux milles chemins s’ouvrirent brusquement pour faire entrer un jeune homme aux cheveux bruns et courts tout essoufflé. Il s’élança vers Aypierre en hurlant :

« Pierre ! Protège-moi ! »

Le Chevalier se leva et dégaina immédiatement son épée, ne reconnaissant pas le jeune garçon. Il se méfiait de tous les joueurs et ne savait pas si celui-ci était un ami ou un ennemi. Mais quand le garçon se jeta derrière Aypierre, les portes s’ouvrirent à nouveau et Ectalite entra, écumant de rage, accompagné de Frigiel, lui aussi visiblement énervé. Le Barbare s’écria :

« Tu ne nous échapperas pas, foutu gamin ! »  

Quand il aperçut Aypierre dans la salle, un sourire mauvais naquit sur ses lèvres. Il avait une proie en plus. Son sourire grandit encore quand il vit que le Chevalier n’était pas accompagné de ses coéquipiers. Il lança à Pierre :

« Je vois que tes amis ne sont pas avec toi… Seraient-ils morts ? Quel dommage… Ne t’inquiète pas, tu vas bientôt les rejoindre… »

Surpris par cette remarque, Aypierre jeta un coup d’œil autour de lui mais ne vit personne à part le jeune garçon brun qui se tenait à ses côtés. Azenet avait donc utilisé son pouvoir. Mais pour quelle raison ? L’aider à battre Ectalite ou fuir ? Pierre préféra prendre la première solution et joua le jeu :

« Ils sont peut-être morts, mais je n’abandonnerais pas pour autant. Je ne les rejoindrais pas avant d’avoir ta tête à mes pieds.

-        Tu me fais tellement peur, Chevalier minable, que j’en tremblerais presque. Et tu vas faire comment ? Si tu penses pouvoir recevoir de l’aide du peureux derrière toi, tu te trompes. C’est un gamin qui ne sait que fuir.

-        Un gamin qui t’a échappé de nombreuses fois, se moqua le jeune homme brun, Tu es peut-être fort, mais moi je suis malin. Nous pouvons te tuer. 

-        Ah oui ? J’ai hâte de voir cela. »

Ectalite brandit sa hache et se jeta vers ses deux adversaires. Il envoya un coup vers le garçon brun pour le faire reculer, puis attaqua Aypierre. Celui-ci para puis tenta d’enfoncer son épée dans le corps d’Ecta. Le Barbare parvint à esquiver le coup et contre-attaqua à nouveau. Pendant que les deux combattants expérimentés se battaient avec violence, l’Archer tentait de toucher le jeune brun avec ses flèches. Celui-ci était particulièrement souple et parvenait à toutes les éviter, même s’il s’essoufflait très vite. Alors que Frigiel encochait une nouvelle flèche, il sentit une épée transpercer son dos. Il hurla alors que la douleur le submergeait. L’Archer tomba à genoux, tentant désespérément d’enlever l’épée qui était plantée dans son corps et lui faisait atrocement mal. Azenet, qui se trouvait derrière lui, la retira brusquement, ce qui arracha encore un cri de souffrance au châtain. Alors que celui-ci se laissait tomber au sol, perdant peu à peu son sang, le Fantôme disparut à nouveau et s’éloigna de Frigiel.

Ectalite et Aypierre avaient tous deux entendu le cri de Fri’. Le Barbare n’avait pas hésité, il avait une fois de plus arrêté son combat pour porter de l’aide à son ami. Pourtant, Pierre n’était pas d’accord pour le laisser fuir encore une fois. Il voulut se jeter sur Ecta alors que celui-ci s’élançait vers l’Archer, mais le jeune garçon brun le reteint et lui fit signe de s’en aller. Il avait peur de se mesurer au Barbare, il ne voulait pas risquer sa vie. Azenet apparut soudainement à côté du Chevalier et lui indiqua aussi la sortie. Pierre hésita, il avait la possibilité de s’attaquer à Ecta, mais risquait peut-être de se faire maitriser très rapidement comme lors de son premier combat avec lui. Car Ectalite puisait dans sa rage et son amitié pour Frigiel la force d’abattre n’importe quel être qui se mettrait sur son chemin. Le Chevalier hocha donc la tête à contrecœur et ils sortirent rapidement de la salle du boss.

Pendant ce temps, Ectalite s’était assis aux côtés de Frigiel et essayait de retenir le sang avec ses mains. Mais le liquide écarlate coulait toujours, chaque goutte éloignant un peu plus Frigiel du monde des vivants. Le Barbare ne savait plus quoi faire, son inventaire ne contenait aucune potion et il n’avait aucune compétence de soin. Son ami était perdu. Ectalite fondit en larme et le serra contre lui.
« Frifri, ne meurt pas ! Tu… tu es le plus important à mes yeux… J’ai échoué… échoué à te sauver et à te sortir de ce foutu jeu ! Pardonne-moi Fri’…  »

Des larmes brillèrent dans les yeux de Frigiel. Il fit un faible sourire et dit avec le peu de forces qu’il lui restait :

« C’est à toi… de les battre… Gagne Ecta… pour moi. »

Puis, il relâcha peu à peu son corps, se laissa aller, fermant doucement les yeux. Avant de partir vers le vide froid de la mort, il bougea lentement les lèvres pour former un mot.

« Merci »

Alors que le noir complet prenait place devant ses yeux, le message final en lettres rouge sang apparut :

« Vous êtes mort »

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! Je sens que vous allez me tuer pour cette mort, mais j'espère que vous avez quand même bien aimé le chapitre! Et puis, si je ne tuais pas un Patrick, il fallait bien que je tue quelqu'un d'autre *Cherche des arguments minables* Enfin je crois que la meilleure solution est de me cacher ^^.

A mercredi prochain pour la suite! (Si je suis encore en vie... :P)

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